Hubert Bonisseur de La Bath (Jean Dujardin) revient dans un troisième volet pour les aventures de l’agent OSS 117, cette fois-ci, en Afrique noire : on est à l’époque où la perspective de l’élection de François Mitterand (1981) commence à planer sérieusement au-dessus de la fin du mandat giscardien. L’espion, envoyé en Afrique pour éradiquer des opposants communistes, doit faire face à la concurrence d’une jeune recrue (Pierre Niney), qui n’a pas du tout le même style que le sien.
Comme on peut s’y attendre, les blagues sur les Noirs et sur les femmes ne manquent pas (contre le « politiquement correct »). Le réalisateur Nicolas Bedos s’en tire sans remporter l’unanimité positive des critiques : si, pour « Le Figaro », « Nicolas Bedos est à son affaire », « Le Monde » table sur un « pourquoi pas ». Quant au journal « Libération », il va jusqu’à dire que l’espion « rate en beauté son retour sur fond d’imagier post-colonial »…