« Après avoir voté, à 11h30, le maire PS de Marseille Benoît Payan a fait le point avec la presse sur le sujet, en expliquant que la leçon avait été retenue » explique le journal La Provence dans un article de fin de matinée.
A sa sortie du bureau de vote, Benoît Payan n’a pas manqué de jouer les pères de famille sévères. Selon lui, ce n’est pas à la mairie qu’il faut imputer la série de ratés de la semaine dernière (non-ouverture des bureaux de vote, manque d’enveloppes etc.) mais aux partis eux-mêmes !
« On s’est mis au travail. Les partis politiques, c’est plus ce que c’était; les partis politiques se sont écroulés. Jusqu’à présent ils tenaient les bureaux de vote dans toutes les villes de France, aujourd’hui, il faut pallier; donc on est allé chercher des citoyens, on est allé chercher des fonctionnaires pour que le scrutin se déroule dans les meilleures conditions, et c’est le cas. »
Les réactions à cette déclaration ne manquent pas. « Curieusement, nous, au premier tour, pour notre canton [canton 7], nous avions le nombre d’assesseurs nécessaire, contrairement au Printemps marseillais », ironise Marine Pustorino. De son côté, Sylvain Souvestre (LR), maire de secteur 11/12 de Marseille, ajoute : « Pour les régionales au premier tour, le maire n’a fourni aucun personnel, alors qu’il est de sa responsabilité de s’assurer de la bonne tenue des élections. »