« La Marseillaise » résonne dans la ville, venant des bars : les supporters de l’équipe de France sont en place, prêts pour l’entrée des Bleus dans la compétition.
Les Allemands mettent le pied sur le ballon dès le début du match. Ils veulent imposer leur rythme. Le scénario de l’Euro 2016 semble se dessiner à nouveau : la France défend et attend l’opportunité en contre-attaque. Mais une fois passées les 10 premières minutes, les Français prennent rapidement le dessus. Les Allemands se mettent à la faute à l’image de Kimmich qui prend le premier carton jaune du match.
Les Français se montrent plus dangereux que les Allemands. Ils sont clairement au-dessus, mieux en place. Leur adversaire de ce soir n’arrive pas à imprimer son jeu comme à son habitude. C’est donc logiquement que les Français ouvrent le score sur un CSC de Hummels. Mis sous pression, l’Allemand ne peut faire autrement. Bourreau des Bleus lors de la Coupe du monde 2014, il se retrouve aujourd’hui celui de sa propre équipe.
En deuxième mi-temps, la France connaît un trou d’air dans le premier quart d’heure. Les Français laissent intelligemment passer l’orage en faisant preuve de solidarité défensive. Une fois le trouble passé, les Bleus marquent un nouveau but… Refusé pour une position d’hors jeu évidente.
Par la suite, les Français vont revenir à leur fondamentaux avec une solide défense et des contre-attaques rapides. Cela est suffisant pour s’imposer dans ce premier match et prendre une bonne option pour la qualification.
Ce match démontre une fois de plus le génie de Didier Deschamps. Lui qui prône la gagne avant tout. En 2018, il avait su s’appuyer sur une très solide défense pour construire la victoire. Aujourd’hui, il a su s’adapter en jouant un jeu plus offensif tout en gardant une assise défensive très solide. Il sait parfaitement gérer les temps faibles et forts dans un match.
Mbappé, toujours les mêmes travers et les mêmes forces :
Mbappé a fait du Mbappé. Rapide, il a plusieurs fois pris la défense allemande de vitesse. Mais il a parfois oublié ses coéquipiers ou a été hésitant dans sa prise de balle. Il aurait dû obtenir un penalty injustement refusé. Il aurait aussi pu marquer un but et faire une passe décisive s’il n’avait pas été hors jeu. Trop rapide pour tout le monde.
Un arbitrage scandaleux :
Un penalty totalement oublié pour la France. Des fautes non sifflées, des cartons non distribués. L’arbitre n’était clairement pas à la hauteur de l’événement. La France a l’habitude de ce genre de situation face à l’Allemagne; souvenez-vous de Séville 1982…
Mayeul LABORDE