jeudi 25 avril 2024
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Basket – Pro B : Damien Bouquet, le retour du vengeur masqué

De retour plus tôt que prévu avec un masque pour protéger son nez récemment fracturé, l’homme à tout faire des BYers s’est montré précieux dans la victoire fosséenne vendredi soir au Palais des Sports de Marseille face à Rouen (83-70).

Le doute aura plané jusqu’au début de l’échauffement. Victime d’une fracture du nez qui l’avait privé des trois matchs précédents, Damien Bouquet a finalement pu tenir sa place vendredi soir au Palais des Sports de Marseille pour la réception de Rouen.

Pour éviter tout risque, le numéro 8 fosséen s’est doté d’un masque de protection pour le nez, ce qui lui a permis d’avancer sa date de retour et de pouvoir aider ses coéquipiers dès vendredi.

Un joueur précieux pour le collectif

Avec son QI basket et sa justesse technique, il s’est très vite réinséré dans le collectif des BYers, participant aux bonnes séquences de l’équipe, en deuxième mi-temps notamment, lorsqu’il a fallu maintenir l’écart et répondre aux derniers assauts rouennais, vaincus 83 à 70. On a ainsi retrouvé le même visage derrière le masque de Damien Bouquet, un joueur avant tout en mission pour le collectif, prêt à tout pour aider ses coéquipiers.

« Quand j’ai repris l’entraînement lundi avec un masque, je me suis dit que ça allait être compliqué, et qu’il fallait que j’arrive à apporter du positif, et du relais surtout à Jamar Diggs, qui, en l’absence de Timothé Crusol, devait monter la balle sur toutes les actions, et très peu sortir. Je lui avais aussi dit que j’essaierai de le soulager du mieux que je pourrais pour que lui puisse récupérer un peu aussi », a-t-il déclaré après la rencontre. « Il fallait tenir bon, être en relais, et quand j’ai vu que l’équipe traversait quelques bas, j’ai juste essayé de rassembler les gars. On faisait un super match, il n’y avait pas de raison de paniquer. J’essayais juste de leur rappeler qu’on jouait bien, et qu’il fallait juste continuer. Le fait de jouer à domicile a beaucoup joué aussi ».

A l’arrivée, Damien Bouquet aura bénéficié du plus gros temps de jeu (35 minutes), un autre signe qui en dit long sur son importance dans le dispositif de Rémi Giuitta. Son apport aura été non négligeable (15 points, 4 rebonds, 5 passes décisives), gêné par son masque mais toujours avec cette même décontraction, comme l’illustre ce cliché, lorsqu’il est venu s’asseoir au premier rang pour refaire ses lacets, a pris un selfie avec un spectateur avant de retourner au jeu.

Le port du masque de protection, la bonne option

La séquence témoigne aussi du bon état d’esprit qui règne actuellement dans les rangs du Fos Provence Basket malgré une situation critique à six matchs de la fin du championnat. Autant de petits signes qui laissent à penser que les « Black&Yellow » restent tout de même sur la bonne voie.

« L’état d’esprit est bon. Ce n’est pas comme si on prenait 20 points à chaque match, qu’on était complètement à la rue, sur la mauvaise route », a ajouté Damien Bouquet. « Il fallait juste une victoire pour récompenser notre travail, parce qu’on s’entraîne bien, on s’entraîne dur, on regarde la vidéo, on corrige, on se parle entre nous et c’est important. C’est pour ça qu’on a confiance en ce qu’on fait. Parce que même s’il n’y a pas toujours le résultat au bout et que le club se retrouve en danger, on joue dans la bonne direction. Et le fait d’être récompensé ce soir montre qu’on va dans la bonne direction. Maintenant, il reste six matchs à jouer, six matchs à gagner. Chaque match doit être un combat et une finale monstrueuse. Il ne faut même pas regarder les autres, mais se focaliser sur nous. Parce que si on gagne nos matchs, on n’aura pas besoin de se préoccuper des autres ».

Son retour a en tout cas coïncidé avec la fin d’une série de quatre défaites qui aura fait très mal aux Provençaux, toujours à la lutte pour le maintien avant d’entamer une semaine décisive avec un déplacement à Antibes mardi et la réception de Denain vendredi.

Pour ce qui est du masque, le jeu en valait finalement la chandelle même si la sensation n’est pas optimale. Damien Bouquet devrait encore le porter ce mardi pour le derby de la Méditerranée à Antibes avant de pouvoir définitivement s’en débarrasser.

« C’est gênant, parce qu’il ne fait que descendre, avec la transpiration. Je suis tout le temps obliger de le relever et de le resserrer parce ce qu’il se desserre. J’essaie de l’enlever par moment pour pouvoir mieux respirer aussi. Sachant que j’ai des lunettes et que je joue sans, avec le masque en plus, ça réduit encore ma vision », a-t-il souligné. « Ce n’est pas très agréable, mais c’était soit ça, soit je ne jouais pas, ou en prenant le risque que ça recasse si on me touchait le nez. Parce que ce n’est pas encore complètement consolidé. J’ai vu avec Rémi, le kiné, le docteur, on a regardé ensemble ce qui était possible, et on s’est dit qu’au moins, le temps de ma convalescence, ça protégera mon nez. Il y a des moments où j’ai envie de le jeter, beaucoup de fois. Et souvent, c’est Jamar Diggs qui vient me dire de le remettre. Déjà à l’entraînement, c’est lui qui me l’a dit, et là à la mi-temps aussi, parce que si tu prends un coup malchanceux… Il suffit d’une fois, mais il faut aussi se protéger ».

Romain DAVESNE

Ligue 1 J28, LOSC 3 – OM 1 : Adieu la LDC ? Amertume sur la Canebière

Crédit photo pour illustration : X (ex-Twitter) : @OM_Officiel

L’OM s’est pris une nouvelle claque cette saison. Face à Lille, Les Marseillais ont montré qu’ils étaient loin du niveau attendu pour prétendre à la Ligue des Champions. Le coach marseillais en va même jusqu’à parler de « honte ». A l’image de la saison, le match d’hier est un vrai gâchis.

La défaite hier soir à Lille sonne t-elle le glas pour l’OM de tout espoir de qualification en Ligue des Champions la saison prochain ? La claque reçu par le LOSC y ressemble en tout cas tant les Marseillais n’ont pas été au niveau d’une équipe prétendante à la plus prestigieuse des compétitions. Peut-être faut-il souhaiter au successeur de Jean-Louis Gasset qu’effectivement l’OM soit qualifié dans une compétition moindre afin de pouvoir construire au mieux un effectif dans la durée.

Les mots du coach marseillais sont en tout cas cinglant après le match : « On pouvait rêver à une fin de saison plus joyeuse que prévue. Mais quand on rend une telle copie, qu’on donne le match, que 1000 supporters se sont déplacés et que des milliers ont regardé devant la télé, il y a une espèce de sentiment de honte. On a manqué de respect au foot et à beaucoup de gens. »

Quoiqu’il en soit, ces Olympiens là, hier n’était ni au niveau de l’Europe ni au niveau du top 10 de la Ligue 1. Comme contre Paris, hormis une entame réussi et une première période illusoire, ils se sont fait complètement balader par leur adversaire du soir dans les 45 minutes de la seconde période. Zeghrova et Cabella dans les couloirs ont donné des sueurs à leur vis-à-vis marseillais quand André et Bentaleb ne peinaient pas tant que ça à contenir les quelques tentatives phocéennes.

Une compo de bas de tableau ?

La composition du coach de l’OM, qui voit sa « hype » se terminer aussi vite qu’elle est arrivée, ne peut qu’interroger quand on sait l’importance du match d’hier soir et le niveau affiché par certains joueurs depuis plus que des semaines à l’OM et pourtant titulaire. Ounahi prouve une fois de plus qu’il n’a pas les qualités pour s’imposer sous la tunique blanche de l’Olympique de Marseille tout comme le brésilien Luis Henrique qui n’a de technique que le nom et qui à aucun moment ne fait danser la samba à ses adversaires. C’est des choix difficiles à comprendre.

« On a perdu notre côté droit, Clauss, Mbemba et Sarr. Il faut des joueurs qui puissent évoluer sur les côtés. Luis Henrique l’avait fait contre Paris. C’est le seul qui peut jouer sur le côté. Après il fallait gagner la bataille du milieu donc avoir un joueur de plus. Mais quand vous faites des erreurs techniques à ce niveau, vous ne pouvez pas gagner un match comme ça », l’entraîneur marseillais a le mérite de s’en expliquer en conférence de presse de sortie de match.

Si l’OM sait d’ores et déjà que c’est fini pour la LDC, il va falloir faire attention à ne pas tout perdre en cette fin de saison. Car si l’écart est serré avec les équipes un peu plus haute comme Nice et Lens mais qui en cas de victoire ce week-end prendraient un trou d’air, il faut aussi regarder derrière et la remontée de Lyon qui ne reviendrait plus qu’à un point s’ils s’imposent à Nantes dimanche soir. Se faire griller la priorité par l’OL au terme du championnat est le scénario à surtout éviter pour l’OM car la pilule risque d’être très difficile à digérer pour les supporters. Déjà ce soir, ils disent adieu à la Ligue des Champions… Début de fin de saison, constat amer.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné du club phocéen et du sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

X (ex-twitter) : @R_Bourianne

Le BarOMètre 2.0 : LOSC 3 – OM 1 : une bonne première et puis plus rien…

Crédit photo pour illustration X (ex-Twitter) : @OM_Officiel

L’OM enchaîne les défaites contre les gros en Ligue 1 cette saison. Après le PSG, c’est au tour de Lille de s’imposer face à des Olympiens toujours aussi inefficaces offensivement. Les derniers espoirs de Ligue des Champions la saison prochaine s’envolent surement avec cette défaite.

Lopez : : Deux beaux arrêts en première mi-temps qui retardent l’échéance. Battu sur penalty, Lopez est un peu court sur le bel enroulé de Cabella et impuissant sur le troisième but lillois.

Garcia :: Le suppléant de Clauss sur le côté droit peine à remplir son rôle. Il a du mal à apporter du danger offensivement, pas sur son pied pour centrer, il a aussi subi défensivement les percées de Cabella.

Balerdi :↗ : Olympien du match : Balerdi a fait un match plein malgré la défaite. L’argentin confirme les bonnes performances de ces derniers matchs sous les couleurs olympiennes. Il est l’un des seuls au niveau ce soir.

Gigot (C) : ↘: Le capitaine du soir a pris l’eau à Lille. Après une première période solide, il a coulé face à Jonathan David. Pris de vitesse après sa glissade et le très mauvais ballon de Luis Henrique, il fauche l’attaquant lillois dans la surface pour le penalty du 1-0. Sur le but de Cabella, l’attaquant canadien lui fait mal à nouveau avant d’offrir la ballon à l’ancien marseillais qui fixe encore Gigot avant de trouver la lucarne droite de Pau Lopez. Le défenseur olympien est peut-être encore juste après sa blessure, on l’a vu quelques fois à la limite sur certains duels.

Merlin : : L’ancien nantais a eu pas mal d’activité sur son côté mais il enchaîne les centres stériles. Défensivement, comme son pendant à droite, il a subi face aux offensives de Zeghrova, un peu mois dépassé tout de même.

Gueye : ↘ : Comme l’ensemble de ses coéquipiers, le sénégalais réalise une bonne première période notamment à la récupération. Dans l’utilisation du ballon, il a eu aussi beaucoup de déchet alors qu’on aurait pu l’attendre plus percutant dans ce secteur. Des imprécisions que ce soit dans le jeu long ou court. Une impression de désinvolture balle au pied.

Veretout :↗: Le milieu de terrain comme Balerdi est l’un des seuls à avoir été au niveau de la partie ce soir. Le milieu de terrain marseillais a été valeureux dans le naufrage de son équipe.

Harit : ↘ : C’est toujours la même rengaine avec Amine Harit. On a l’impression qu’il est en jambe et qu’il peut faire la différence mais le milieu marseillais peine à revenir au meilleur de sa forme. Sa grosse blessure la saison dernière ne doit clairement pas l’aidé. La perte de balle sur le deuxième but lillois est dramatique.

Ounahi :↘: C’est la mauvaise surprise de Jean-Louis Gasset dans ce match. La titularisation d’Ounahi a surpris tout les supporters marseillais et pas pour de bonnes raison. Surprise confirmée par l’absence du milieu de terrain marseillais dans cette rencontre. Très peu en vue, il donne un bon ballon à Luis Henrique en première mi-temps.

Aubameyang :↘: Dans ce système, seul, isolé, Aubameyang a beaucoup de mal. Il rate un énorme face à face à 2-1 qui aurait pu remettre l’OM dans sur de bon rail un peu plus tôt.

Luis Henrique :↘: Pas au niveau. Le brésilien ne s’impose toujours pas à l’OM. Il a le mérite d’essayer mais c’est jamais au niveau qui est attendu dans un club tel que l’Olympique de Marseille. Sa frappe écrasée en première mi-temps est le résumé de sa rencontre. Sans saveur.

Ndiaye, Moumbagna, Kondogbia, Correa: ↘ : Les entrants peuvent être mis tous dans le même sac, ils n’ont rien apporté qui puisse permettre à l’OM de renverser la vapeur.

Les chiffres du match :

10

C’est le nombre de points qui séparent l’OM de la première place qualificative pour la Ligue des Champions.

8

C’est la 8ème défaite à l’extérieure pour l’OM cette saison.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné du club phocéen et du sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

X (ex-twitter) : @R_Bourianne

Basket – Pro B : Les BYers se relancent à Marseille

Boostés par leur entame, les Provençaux ont renoué avec la victoire pour leur dernier match de la saison en terre phocéenne face à Rouen (83-70).

Enfin, les BYers ont retrouvé des couleurs après avoir concédé quatre revers de suite. Battus de peu à chaque fois, les hommes de Rémi Giuitta ont cette fois livré un match plein pour s’éviter de nouvelles frayeurs à l’occasion de leur dernière rencontre de la saison au Palais des Sports de Marseille.

Face à Rouen, les Provençaux ont pu compter sur un Robert Turner III exceptionnel, avec trois paniers à 3-points et une envolée pour un alley-oop qui a fait vibrer le Palais des Sports et a placé les locaux sur le droit chemin (21-6). De quoi libérer tout un groupe, qui récupérait en plus Damien Bouquet et a reçu le renfort de Bryan Pamba.

Maxime Galin à 3-points, Vincent Vent avec un 2+1 puis un nouveau 3-points de Robert Turner III ont contribué à maintenir l’écart (35-18). Robert Turner III a ensuite fait briller Junior Etou au alley-oop en contre-attaque.

A +17 à la pause (45-28), les BYers ont ensuite pu gérer en deuxième mi-temps presque sans trembler, s’appuyant sur la force de leur collectif, avec notamment un Damien Bouquet qui aura agit en métronome, en brillant à la finition ou à la passe pour mettre les autres en valeur. De quoi faire passer l’écart à +20 (61-41) et assurer une fin de match tranquille malgré un

Malgré un sursaut d’orgueil des Rouennais qui leur a permis de revenir à -11, Fos Provence Basket a assuré dans le dernier acte avec toujours la même lucidité, notamment sur la ligne de réparation, où Jamar Diggs s’est présenté à six reprises pour sceller le sort du match.

« C’était important de casser cette spirale. Nos trois dernières défaites auraient pu être trois victoires. Il y en a une qu’on nous a volé, et deux autres qu’on a pas su aller chercher avec les bons ingrédients dans le « money-time ». Donc c’était bien de ne pas vivre une fin de match trop stressante. Face à un adversaire qui n’avait rien à perdre, c’est souvent ça qui fait mal », a confié Rémi Giuitta après la rencontre.

Le stratège fosséen s’est également félicité de la bonne entame de match qui a permis aux siens de gérer avec assurance ensuite.

« C’était stratégiquement ce qu’on avait prévu. Rouen est l’équipe qui coure le plus du championnat, qui joue à 12 et qui galope en jouant tous les ballons en première intention, et c’est ce qui fait qu’ils sont quatrièmes du championnat. Parce qu’ils impriment un rythme et une intensité qui font exploser les équipes adverses. On a insisté en disant qu’il fallait les punir, et à chaque fois qu’on faisait un stop, il fallait qu’on marque de l’autre côté, pour psychologiquement leur mettre aussi la pression. On a un peu réussi à gagner notre pari là-dessus ».

Désormais hors de la zone de relégation, laissant leur place à Evreux, les Fosséens reprendront très vite la route avec un déplacement à Antibes ce mardi.

Romain DAVESNE

Fos-sur-Mer – Rouen : 83-70

28e journée de Pro B

Les stats du match

Water-polo Championnat de France Elite J15: Team Strasbourg – CNM, sur quelle chaîne et à quelle heure ? Les enjeux.

Retour en championnat pour les poloïstes marseillais après leur victoire cruciale en LEN Champions League à Split. Les Marseillais se déplacent à Strasbourg chez l’actuel leader afin de reprendre leur dû et s’assurer une option nette vers un nouveau titre de champion de France.

Après sa grosse victoire en Champion’s League face à Jadran Split, les Marseillais sont de retour dès ce dimanche à 17 heures en championnat pour le compte de la 15ème journée. Le Cercle des Nageurs de Marseille se déplace à Strabourg, actuel leader du championnat mais avec deux matchs d’avance et un point seulement de plus que les poloïstes marseillais. Un match choc de ce championnat élite saison 2023-24. Les strasbourgeois sont les derniers à avoir rafler un titre aux Marseillais, c’était à deux reprises lors des saisons 2017-18 et 2018-19. Au match aller, le Cercle s’était imposé 11 à 8 dans son bassin.

En cas de victoire, Milos Scepanovic et ses hommes prendraient ainsi une très belle option en vue d’un 41e titre de champion de France.

La rencontre est à suivre en direct sur https://app.sportall.tv/discover

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné du club phocéen et du sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

X (ex-twitter) : @R_Bourianne

Basket – Pro B : Le sprint final débute à Marseille pour les BYers

Les Fosséens sont de retour au Palais des Sports de Marseille ce vendredi soir pour un nouveau match couperet face à Rouen, actuel troisième de la division.

A sept matchs de la fin du championnat, l’avenir de Fos Provence Basket en Pro B n’est pas encore assuré, les Provençaux occupant actuellement la 17e place de la division après avoir enchaîné quatre revers consécutifs, les plus frustrants les uns que les autres, à Orléans (79-71) puis à deux reprises à domicile face à Poitiers (96-98 après prolongation) et Boulazac (68-69) avant de concédé une nouvelle défaite à Châlons-Reims vendredi dernier.

La réception de Rouen ce soir pour le dernier match de la saison délocalisé au Palais des Sports de Marseille prend donc une importance toute particulière alors qu’un nouveau revers plongerait la formation dans une situation encore plus compliquée.

Le coach Rémi Giuitta se méfie de cette formation rouennaise qui a fait sensation cette saison en arrivant de N1 pour aller se hisser sur le podium de Pro B grâce à un collectif bien huilé qui sait briller par son intensité.

« C’est encore un match important pour nous. Plus les semaines passent, plus les matchs deviennent importants. Ce n’est pas un cadeau de jouer cette équipe de Rouen, qui est probablement l’équipe la plus intense du championnat, avec beaucoup de jeunes joueurs, un collectif qui tourne à 12, ce qui permet de maintenir une vitesse et une intensité qui fait souvent déjouer les adversaires, avec beaucoup d’insouciance, de première intention », a-t-il expliqué. « C’est une équipe en pleine confiance, qui n’a rien à perdre, qui est déjà au delà de ses objectifs de l’intersaison. C’est souvent plus facile d’ailleurs pour ces équipes là de jouer sans stress, sans trop de préoccupation ».

Ne pas perdre ses nerfs

Comme l’a confié Robert Turner III hier, Rémi Giuitta a également insisté sur l’importance de l’aspect mental pour garder la tête haute en toute circonstance. Comme lors de leurs précédents matchs, cette rencontre face à Rouen pourrait se décider dans les ultimes instants. Il faudra alors faire preuve d’une grande force mentale pour tenir, garder son sang-froid et inverser la tendance.

« Nous, à l’inverse, on joue avec la boule au ventre depuis nos deux défaites à la maison. Ça a laissé des traces psychologiquement. Parfois on a l’impression de jouer davantage pour ne pas perdre que pour gagner. C’est pour ça que ce sera un match important à prendre. Ne serait ce que pour le côté mental », a-t-il ajouté.

Pour aider les « Black&Yellow » dans leur mission, Damien Bouquet pourrait faire son retour même s’il ne serait pas à 100%, mais avec un marque de protection après sa fracture du nez. Le club tranchera sans doute peu avant le match quant à la participation de l’un des maîtres à jouer de l’équipe.

Quant au pigiste médical de Timothé Crusol, touché à la cuisse jusqu’à la fin de la saison, le renfort de Bryan Pamba a été officialisé ce vendredi. Bien connu du championnat de Pro B, le meneur de 32 ans (1,89m) évoluait la saison dernière… à Rouen ! Il est arrivé en milieu de semaine, a pu prendre part à la séance d’entraînement complète hier, et pourra donc prêter main forte à ses coéquipiers dès ce soir.

Romain DAVESNE

Fos-sur-Mer – Rouen

28e journée de Pro B

Palais des Sports de Marseille, ce vendredi à 20h30

Basket (Pro B) : Robert Turner III, l’homme des tirs décisifs

L’arrière scoreur de Fos Provence Basket garde le moral malgré une série de défaites sur le fil avant la réception de Rouen ce vendredi soir au Palais des Sports de Marseille.

Son mental a été mis à rude épreuve ces dernières semaines, mais sa confiance reste intacte. Option numéro 1 de Fos Provence Basket en fin de match, lorsqu’il faut décider du sort d’une rencontre, Robert Turner III a pris toute la lumière à Vichy il y a près d’un mois, lorsqu’il a enchaîné deux paniers à 3-points monumentaux pour tirer les BYers d’affaire dans les dernières secondes (85-86) .

Depuis, le sort s’est acharné sur les Provençaux avec quatre courts revers, à Orléans (79-71) après un retour incroyable dont le numéro 33 a été le principal artisan, puis à la maison face à Poitiers (96-98 après prolongation, Boulazac (68-69), et enfin à Châlons-Reims vendredi dernier (81-79).

A chaque fois, Robert Turner III a mis des tirs difficiles en fin de match, dont un 3-points extraordinaire en déséquilibre en fin de possession face à Boulazac. Sauf que les « Black&Yellow » n’ont plus connu le goût de la victoire.

Le moral en a donc pris un coup, mais sa détermination à aider Fos Provvence Basket « avec le coeur » à remonter la pente sur cette fin de saison reste intacte. Pour que les dieux du basket penchent à nouveau du côté fosséen, Robert Turner III s’en est remis au travail, en s’infligeant des séances de tir en plus à l’issue de l’entraînement, comme ce fut le cas à la veille de ce Fos-Rouen au Palais des Sports de Marseille.

Robert Turner III, quel est l’état d’esprit du groupe après cette série de courts revers ?

Dans cette situation, il faut regarder le positif. On continue de se donner à fond, peu importe ce qui puisse se passer. On est toujours dans l’effort. On revoit les matchs, on voit ce qu’on a fait de bien. On regarde aussi ce qu’on fait de moins bien, et les petits détails. Même malgré nos petites blessures, nos petits pépins, on arrive toujours à rester dans les matchs et à jouer la gagne à la fin. On est toujours en position de gagner. Donc ce qu’il faut faire maintenant, c’est de regarder le positif et essayer d’inverser la tendance pour les matchs qui arrivent au mois d’avril. On va essayer de reproduire nos efforts mais sur 40 minutes, pas 30 ou 35. Si on peut s’appuyer sur tout ce qu’on a fait de bien et l’appliquer sur l’ensemble du match, ça ira pour nous.

Avez-vous tiré des leçons de ces fins de matchs qui ont finalement basculé du mauvais côté ?

Le money-time requiert toujours les mêmes choses, dont certaines ne s’apprennent pas. Il faut jouer ces moments avec le cœur. Et quand je parle de cœur, je ne parle pas rythme cardiaque, mais de volonté. Est ce que tu auras la volonté de faire le nécessaire pour te retrouver ouvert, ou faire les petites choses qu’il faut pour gagner un match.

Bien sûr, il faudra aussi savoir mettre nos tirs dans les moments décisifs. On sait que ça peut se décider sur un tir, que ce soit sur du un-contre-un ou collectivement. Le plus important, c’est que nous ayons tous ce cœur pour réaliser le geste juste, l’action juste, dans les moments décisifs.

Avez-vous toujours eu cette faculté à mettre de gros tirs dans les fins de matchs ? Comment on s’y prépare ?

En tant que joueur, c’est ce que tu recherches. Tu veux jouer pour ces moments là. Honnêtement, cette confiance vient du travail que les gens ne voient pas. C’est la préparation avant le match qui va t’apporter de la confiance pour ces moments. Certains des tirs que j’ai pris dans des situations comme ça, ce sont des tirs que j’ai pris des milliers de fois avant d’en arriver à le refaire en match. Quand personne n’est dans la salle. L’objectif est de mettre le même quand la salle est pleine.

Quand je suis à l’entraînement avec mes coéquipiers, je pense à ces tirs et à la répétition. C’est le seul moyen d’alléger en quelque sorte la pression. Je pense au travail que j’ai accompli avant d’en arriver là. Le fait de répéter le geste t’aide aussi dans l’aspect mental, dans le fait d’avoir un esprit discipliné à l’instant T. La répétition entraîne aussi ton mental.

Quand j’arrive à l’endroit où je me suis entraîné à prendre le même tir, je pense que j’aurais plus de chances de le mettre, justement à cause de la répétition. Et mentalement, le geste est intégré dans ma « mémoire musculaire » si l’on peut dire.

Comment gère-t-on le fait que les derniers matchs ne soient pas tombés de votre côté, alors que vous avez mis des tirs importants, comme ça a été le cas à Orléans, face à Boulazac aussi sur la fin, et à Châlons-Reims…

Tout d’abord, je suis heureux que tout le monde ait confiance en moi pour que je prenne ces tirs. C’est la confiance de mes coachs et de mes coéquipiers. Pour moi, c’est très important. Après les matchs, je peux me regarder dans le miroir. Bien sûr, il y a toujours du travail, des choses sur lesquelles progresser, mais j’ai fait le maximum pour être présent dans ces moments. Mais le plus important, c’est qu’on veut gagner. On a besoin de gagner. On pense toujours à ce qu’on aurait pu faire différemment. Donc j’aime ces moments, mais avant toute chose, j’aime gagner.

Quel a été le match qui a été le plus dur à avaler ?

Ce qui est fou, c’est que le match qu’on a gagné à Vichy était sans doute le plus compliqué au niveau du scénario. Mais le plus dur à avaler, je dirais que c’est celui face à Poitiers. On avait tellement bien joué, jusqu’à ce que tout ne s’écroule. Mais à vrai dire, tous ces matchs perdus de peu nous ont fait mal. Parce qu’à chaque fois, tu peux reprendre chaque match et te dire qu’on a eu une opportunité de le gagner à un moment donné.

Notre job est de jouer au basket, donc c’est toujours un plaisir de le faire. Mais quand tu perds comme ça, plusieurs fois de si peu, c’est toujours une grande leçon. Parce que ça veut dire que finalement, tout s’est joué parfois à un détail, ce truc qui nous a manqué pour gagner.

C’est un scénario auquel vous vous préparez à nouveau, de vous retrouver dans une fin de match au couteau ?

Déjà, à ce moment de la saison, on se doit de respecter tous nos adversaires. On ne sait jamais trop ce qui va se passer, à quoi s’attendre. Tout ce qu’on peut faire, c’est d’être prêt pour le jour du match. On ne peut pas trop anticiper. Et honnêtement, ce que j’aimerais, c’est qu’on puisse gagner en ayant quelques points d’avance, qu’on puisse montrer quelle équipe nous sommes vraiment. J’aimerais qu’on puisse prendre 10 points d’avance et qu’on contrôle le match, et qu’on puisse finir plus sereinement, par 10 ou 15 points d’écart.

Si c’est un match serré, on a déjà montré qu’on avait assez de sang-froid pour gagner, même dans des situations très difficiles, et la mentalité nécessaire pour finir. Que ce soit une large victoire ou un match serré, on doit trouver un moyen de gagner. C’est le plus important.

Qu’est ce que ça fait de changer de salle et de revenir au Palais des Sports ?

J’adore jouer à Fos-sur-Mer, mais j’aime aussi beaucoup jouer à Marseille. L’ambiance est incroyable, l’Arena est vraiment sympa, plus grande. C’est un peu similaire aux États-Unis pour moi. C’était aussi le cas à Orléans, ces ambiances nous rappellent les matchs universitaires. C’est toujours bien de jouer dans ces atmosphères et dans de nouvelles salles. Ça ne rajoute pas de pression particulière. On vient juste jouer, en étant prêt à prendre du plaisir et entrant sur le parquet pour gagner.

Bonus : Le TOP 13 des tirs décisifs de Fos Provence Basket LNB (2010-2024)

Propos recueillis par Romain DAVESNE

Ligue 1 J28, LOSC – OM, Jean-Louis Gasset : « Demain nous allons tout faire pour renverser la vapeur… »

Crédit photo pour illustration : X (ex-Twitter): @OM_Officiel

Pour recoller au wagon de tête, l’OM n’a pas d’autres choix que de s’imposer demain à Lille afin de pouvoir continuer à espérer se faire une place sous les étoiles européennes la saison prochaine.

Le coach marseillais est bien conscient de l’importance du match à Lille demain soir à 21 heures. Frustré de la défaite face à Paris, il a reconnu en conférence de presse que c’était des points très précieux pour la course à l’Europe qui était en jeu au Stade Pierre Mauroy : « Demain, il faudra passer à l’action. C’est la dernière équipe classée au-dessus de nous à l’extérieur. Donc, si nous avons une chance de revenir un peu, nous avons déjà perdu trois fois, mais contre des équipes moins bien classées que nous. C’est un match crucial, les joueurs en sont conscients, car nous avons quand même notre avenir entre nos mains. »

En cas de défaite ou de match nul, l’OM risque de se retrouver largué alors que son adversaire du soir et les concurrents autour continuent à engranger des points chaque semaine. Avec un effectif une nouvelle fois imputé de l’un de ses cadres, Mbemba sera bien forfait ce vendredi soir, et toujours sans Valentin Rongier, il va devoir trouver les mots et la tactique pour insuffler l’énergie nécessaire face à une équipe au pic de sa forme et quasiment imprenable à domicile. « Lille est une très belle équipe. Je trouve que c’est un club qui travaille très bien. Je connais très bien le président et j’apprécie l’entraîneur pour son travail. Je ne le connais pas personnellement, mais quand on voit jouer Lille, cet amalgame entre les anciens qui donnent l’exemple et ces jeunes joueurs comme Yoro, Zhegrova, et David, qui sont des joueurs à fort potentiel encadrés par des joueurs comme André, Bentaleb ou Cabella, c’est un très bel ensemble et ils méritent. C’est la première équipe à domicile. Ils ont pris 30 points sur 46. Donc dans leur château fort là-bas, ils sont bien », a t-il analysé devant les journalistes présents à la Commanderie.

Pour l’heure et malgré les absences de Chancel Mbemba et Jonathan Clauss, Jean-Louis Gasset, qui depuis son arrivée doit jouer au stratège pour composer ces équipes, pourra néanmoins compter sur les retours en forme de ses deux autres défenseurs centraux. Gigot et Balerdi, incertains face à Paris, finalement présents mais diminués, ont pu travailler toute la semaine et préparer la rencontre dans de bien meilleures conditions. Interrogé comme souvent sur l’état de son groupe, le coach olympien a tenu à être rassurant sur la petite semaine écoulée : « Le temps de travail que nous avons eu pour conforter des joueurs que nous avions précipités à jouer parce que contre Paris, que ce soit Samuel Gigot, que ce soit Léo Balerdi, que ce soit Papa Gueye, c’étaient des joueurs qui avaient fait un essai. Donc, cela signifie qu’ils avaient le feu vert, mais ils n’étaient pas opérationnels à 100%. Les événements du match ont fait qu’il a fallu les intégrer plus vite que prévu. Là, nous avons eu une semaine de travail où ils ont bien travaillé, nous avons bien travaillé tactiquement en trouvant de nouveaux postes de temps en temps pour certains joueurs par rapport à l’effectif actuel.« 

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné du club phocéen et du sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

X (ex-twitter) : @R_Bourianne

LOSC – OM : Déplacement très difficile pour l’OM demain !

Crédit photo : X (ex-Twitter) : @OM_Officiel

L’OM se déplace demain soir dans les Hauts-de France pour affronter le LOSC dans une rencontre à « six points » à l’occasion de la 28ème journée de Ligue 1. Il faudra sortir le grand jeu côté marseillais face à la meilleure équipe à domicile cette saison.

Le LOSC brille dans le ciel du Nord depuis l’arrivée de Paulo Fonseca en 2022. Sous les ordres du technicien portugais, les Lillois n’ont perdu que trois fois à domicile dont une seule fois cette saison face à Reims (1-2), c’était le 26 septembre dernier. Depuis sur l’ensemble de l’exercice 2023-2024, la clique à Jonathan David, 2ème buteur du championnat avec 15 réalisations loin derrière un Mbappé intouchable, en est à neuf victoires et trois nuls à la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Soit un total de 2,30 points par match à l’heure actuelle.

De quoi inquiéter l’OM qui hors du Vélodrome est l’une des équipes les plus en difficulté cette année. Les Olympiens sont 16ème du classement à l’extérieur avec seulement deux victoires pour quatre nuls et sept défaites, soit un ratio de 0,25 points par match autant dire que c’est peau de chagrin. Il faudra ainsi être plus que performant côté marseillais alors que Lille a trouvé cette saison l’ingrédient qui lui manquait la saison dernière pour la première de Fonseca avec les Dogues : la réussite dans les moments clés. Lors de la dernière rencontre, ils se sont imposés dans le derby du Nord face à Lens (2-1) en marquant très tôt (9′) avant de doubler la mise à la 60ème minute. A chaque fois, dans les moments cruciaux…

La présence potentielle de Chancel Mbemba, incertain après sa blessure contre le PSG dimanche soir, est peut-être la nouvelle la plus importante de l’OM cette semaine. Les phocéens auront en effet besoin de tout les forces vives de leur effectif pour s’imposer à Lille. Selon nos confrères de RMC Sport, les derniers examens médicaux qu’a réalisé le congolais sont positifs et il n’est pas improbable de le voir aligné vendredi soir. Ce ne serait pas de trop face à un adversaire direct dans la course à l’Europe. Les Lillois sont quatrième avec 46 points, l’OM septième 39 points.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné du club phocéen et du sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

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Ligue 1 J28 : LOSC Lille – OM, sur quelle chaîne et à quelle heure ?

Après leur défaite à domicile face au Paris-Saint-Germain, les Olympiens se déplacent à la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy de Lille dans un match clé de la saison.

Face à des Lillois à plein régime, les Marseillais vont devoir puiser dans leurs ressources vendredi soir à 21 heures pour s’imposer en terre du Nord. Et ce ne sera pas une mince affaire quand on connait la qualité des Lillois dans leur stade cette saison en Ligue 1. Premier au classement des équipes à domicile, les hommes de Fonseca ne perdent pas quand ils sont dans leur antre de Pierre Mauroy. Actuel 4ème du classement, Lille est un rival direct de l’Olympique de Marseille dans la course à l’Europe.

La rencontre entre le LOSC Lille et l’Olympique de Marseille est à suivre sur Amazon Prime Pass Ligue 1 ou à retrouver commentée en direct sur nos chaînes Twitch, Youtube et Facebook.

Rudy Bourianne

Rudy Bourianne est journaliste sportif. Passionné du club phocéen et du sport en général, il suit notamment l’actualité de l’OM, de la Voile et de l’équipe élite water-polo du Cercle des Nageurs de Marseille pour Le Méridional.

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