mercredi 14 mai 2025
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« Mayotte debout », le plan Bayrou face à l’urgence et à la refondation

Francois Bayrou, Manuel Valls, Borne . French Prime Minister Francois Bayrou, French Minister for Education, Higher Education and Research Elisabeth Borne and French Minister for Overseas France Manuel Valls and Minister in charge of Health and Access to Care Yannick Neuder visit to the ESCRIM hospital in Mamoudzou. The most devastating cyclone in France. s poorest department, where rescue workers have been struggling to restore essential services such as water, electricity and communications networks in Mamoudzou in the Indian Ocean, December 30, 2024. Francois Bayrou, Elisabeth Borne, Manuel Valls, Yannick Neuder visitent un hôpital de campagne ESCRIM à Mamoudzou. Le cyclone le plus devastateur dans le departement le plus pauvre de France, ou les secouristes luttent pour retablir les services essentiels tels que l eau, l electricite et les reseaux de communication a Mamoudzou dans l ocean Indien, le 30 decembre 2024 .
Le Premier ministre, François Bayrou à Mayotte. © Alain Robert.

François Bayrou a dévoilé le plan « Mayotte debout », une réponse d’urgence à la crise qui secoue le 101ᵉ département français. Sécurité, économie, infrastructures : le gouvernement promet des mesures « concrètes et précises » pour remettre l’île sur pied et répondre à des décennies de fragilités structurelles.

En déplacement à Mayotte, François Bayrou a présenté un plan d’urgence pour répondre à l’impact dévastateur du cyclone Chido, qui a frappé le 14 décembre dernier. Ce projet mêle des mesures immédiates et des réformes structurelles visant à relever un territoire marqué par des fragilités socio-économiques profondes.

Avec des annonces touchant à l’éducation, la santé, l’économie et la sécurité, le Premier ministre veut faire du plan « Mayotte debout » un tournant pour un département bout de souffle. Que retenir ?

Garantir la continuité des soins

Face à la crise sanitaire, aggravée par le cyclone, François Bayrou a annoncé la « mobilisation de la réserve sanitaire de Santé publique France » pour maintenir « la continuité des soins ».

Le gouvernement compte également renforcer les capacités locales avec un dispositif inédit : un « parrainage de l’hôpital de Mayotte par les centres hospitaliers volontaires dans l’Hexagone ». Par ailleurs, une soixantaine d’équipes santé-secours, incluant des infirmiers libéraux, interviendront « au plus près des besoins de la population ».

Des mesures financières accompagneront cet effort, comme des « avances de trésorerie » pour soutenir le personnel hospitalier.

La délégation ministérielle menée par le Premier ministre François Bayrou a visité l’hôpital de campagne monté au stade de Cavani. © Alain Robert.

Protéger les écoles et assurer la rentrée

François Bayrou a dévoilé un « plan vigilance », associant armée et gendarmerie, pour sécuriser les établissements scolaires face aux pillages et incendies. « On ne peut pas laisser les écoles, les collèges et les lycées être chaque jour pillés ou pire encore, brûlés », a-t-il déclaré. Cette initiative répond aux actes de vandalisme récents, dont l’incendie d’une école utilisée comme centre d’hébergement d’urgence, dénoncé par le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaila.

La rentrée scolaire, prévue à partir du 13 janvier, se fera de manière progressive, avec une attention particulière pour les élèves en classe d’examen. Pour les familles en difficulté, le gouvernement propose une scolarisation temporaire dans l’Hexagone. « On l’a fait pour l’Ukraine, on peut le faire pour les enfants maorais », a rappelé le nouveau chef du gouvernement.

Sur place, les Mahorais estiment que 70 à 75% des enseignants ont quitté l’archipel et ne reviendront pas pour assurer l’enseignement.

Francois Bayrou, Manuel Valls, Borne .
French Prime Minister Francois Bayrou, French Minister for Education, Higher Education and Research Elisabeth Borne and French Minister for Overseas France Manuel Valls and Minister in charge of Health and Access to Care Yannick Neuder visit a cyclone-devastated college in Mamoudzou. The most devastating cyclone in France. s poorest department, where rescue workers have been struggling to restore essential services such as water, electricity and communications networks in Mamoudzou in the Indian Ocean, December 30, 2024.

Francois Bayrou, Elisabeth Borne, Manuel Valls, Yannick Neuder visitent un college devaste par le cyclone à Mamoudzou. Le cyclone le plus devastateur dans le departement le plus pauvre de France, ou les secouristes luttent pour retablir les services essentiels tels que l eau, l electricite et les reseaux de communication a Mamoudzou dans l ocean Indien, le 30 decembre 2024 .
Une école pillée. © Alain Robert.

Interdiction de reconstruire les bidonvilles

François Bayrou a affirmé que l’État et les pouvoirs publics locaux se sont engagés à « empêcher la reconstruction des bidonvilles », précisant que cette interdiction sera « inscrite dans la loi ».

Une « loi d’urgence » sera présentée en Conseil des ministres ce vendredi et inscrira ces mesures dans le droit. En parallèle, une « loi programme de refondation », élaborée en concertation avec les élus mahorais, sera finalisée dans les trois mois pour structurer un développement urbain durable.

illustration of the Cavani camp for migrants from various African countries, on the outskirts of Cavani stadium. 200 people live there in Mamoudzou in the French Indian Ocean island of Mayotte on April 21, 2024. illustration du camp de Cavani qui regroupe des migrants venus de differents pays d Afrique aux abords du stade de Cavani. 200 personnes y vivent.a Mamoudzou dans l ile de Mayotte dans l ocean Indien le 21 avril 2024.
François Bayrou a affirmé que l’État et les pouvoirs publics locaux se sont engagés à « empêcher la reconstruction des bidonvilles », précisant que cette interdiction sera « inscrite dans la loi ». © Alain Robert.

Un soutien économique pour la reconstruction

Pour relancer l’économie, le gouvernement va mettre en place un prêt garanti par l’État (PGE) exceptionnel. « Ces prêts seront sur 30 ans, et les cinq premières années seront gratuites. Il n’y aura pas de remboursement, il y aura 0 € par mois pendant les cinq premières années », a expliqué François Bayrou.

Ces prêts, « assumés par la Banque des territoires, dans des conditions exceptionnelles réservées aux catastrophes naturelles de grande ampleur comme Chido », permettront aux familles et entreprises de reconstruire leurs habitations et activités. Un fonds d’épargne spécifique sera créé par la Caisse des dépôts pour financer des projets de reconstruction à moyen terme.

En complément, l’État suspendra les cotisations sociales jusqu’au 31 mars 2024 et proposera une aide d’urgence couvrant 20 % du chiffre d’affaires moyen des entreprises sinistrées, plafonnée à 20 000 €.

Le secteur agricole bénéficiera aussi d’un soutien direct : bâches pour protéger les cultures, alimentation pour le bétail et simplification des procédures d’importation des semences.

De g. à d. Manuel Valls, ancien Premier ministre et ministre des Outre-mer, Elisabeth Borne, ancienne Première ministre ministre de l’Education et François Bayrou, Premier ministre aux côtés des forces de l’ordre. © Alain Robert.

Électricité, eau et télécommunications

Pour rétablir l’électricité, François Bayrou a promis que « chaque foyer sera reconnecté d’ici fin janvier ». L’effort sera coordonné par les maires avec l’aide de 200 agents et 20 techniciens EDF. En attendant, 200 groupes électrogènes fournis par EDF alimenteront les zones critiques.

En matière d’eau, l’objectif est de revenir à une production de 38 000 m³ par jour avant la fin de la semaine, puis d’atteindre 40 000 m³ d’ici juin 2025. Les XIIIᵉ et XIXᵉ régiments du génie interviendront pour réparer les réseaux hydrauliques et restaurer les infrastructures endommagées.

Pour pallier les difficultés de communication, 200 antennes Starlink, fournies par SpaceX, seront déployées pour connecter rapidement les zones isolées et renforcer les capacités numériques.

L’aéroport de Mayotte rouvrira aux vols commerciaux dès le 1er janvier. Des rapatriements commenceront ce mardi pour les habitants bloqués hors de France.

Un établissement public pour « refonder » Mayotte

Pour piloter ces efforts, un établissement public de refondation, inspiré de celui de Notre-Dame de Paris, sera créé. « Une personnalité sera nommée à sa tête », a précisé le Premier ministre.

Un recensement général de la population sera organisé pour établir un diagnostic précis. « Ce sera une opération vérité qui permettra de sortir des ambiguïtés », a-t-il expliqué, soulignant que ce travail est indispensable pour adapter les infrastructures et les services aux besoins réels.

« Ce plan est une réponse aux préoccupations exprimées par les élus », a affirmé François Bayrou. Mais pour les Mahorais, confrontés à des promesses souvent non tenues, le succès de « Mayotte debout » dépendra de sa mise en œuvre concrète.

N.K.

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Saint-Sylvestre : Plus de 900 agents mobilisés pour sécuriser les festivités dans les Bouches-du-Rhône

Une intervention de police © Pixabay

Pour la Saint-Sylvestre, plus de 900 policiers, gendarmes et militaires seront déployés dans les Bouches-du-Rhône pour prévenir violences urbaines et comportements dangereux. Plusieurs interdictions ont également été prises pour garantir la sécurité des festivités.

À quelques heures du passage à la nouvelle année, la préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé un déploiement exceptionnel de forces de sécurité pour prévenir tout débordement lors des célébrations du réveillon de la Saint-Sylvestre.

Plus de 900 policiers, gendarmes et militaires de la force Sentinelle seront mobilisés pour garantir l’ordre public et la sécurité des habitants.

Un dispositif renforcé pour une soirée sous haute surveillance

Conformément aux consignes du ministre de l’Intérieur, Pierre-Édouard Colilex, préfet de police des Bouches-du-Rhône, a ordonné une présence accrue sur le terrain avec pour priorités :

• La prévention des actes de délinquance et des violences urbaines,

• La lutte contre les comportements dangereux sur les routes,

• L’anticipation de toute menace terroriste, en particulier à proximité des lieux de festivités.

Les zones les plus sensibles, telles que les quartiers sujets à des violences urbaines ou les axes routiers stratégiques, verront une forte présence de CRS prêts à intervenir rapidement en cas de troubles. De plus, des patrouilles seront positionnées autour des gares, des transports en commun et des grands rassemblements festifs.

Des interdictions pour limiter les risques

Afin de prévenir tout incident, plusieurs arrêtés préfectoraux ont été pris, interdisant notamment :

• La vente et l’usage de pétards et autres artifices pyrotechniques sur la voie publique,

• La vente de carburants ou de produits combustibles à emporter,

• Les rassemblements festifs non autorisés entre le 27 décembre et le 1er janvier.

Ces mesures, couplées à une sensibilisation des maires du département à la gestion des déchets et encombrants, visent également à limiter les risques d’incendie, souvent élevés lors de cette période.

Tout en saluant l’engagement des forces de l’ordre mobilisées pour cette soirée particulière, le préfet appelle les habitants à la responsabilité et à la prudence, notamment sur les routes.

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Cyclo-cross : la Vauclusienne Lise Revol triomphe en coupe du monde

Lise Revol a emporté la foule et remporté l'épreuve ce dimanche, à Besançon. Capture d'écran Instagram UCI

Sous les couleurs de l’équipe de France, la Vauclusienne Lise Revol (16 ans) a remporté ce dimanche sa première victoire en coupe du monde de cyclo-cross, chez les juniors. La Jonquerettoise s’est imposée en solitaire à Besançon, devant deux compatriotes.

C’est une première pour Lise Revol. Et quelle première ! La Jonquerettoise, née tout près de là, à Avignon, est montée ce dimanche pour la première fois sur un podium en coupe du monde, alors qu’elle découvre la catégorie juniors.

À 16 ans, celle qui a été formée au club de Gordes Vélo Evasion accède directement à la plus haute marche : elle s’est imposée dans le froid glacial de Besançon et en solitaire. « C’est trop bien, je suis super contente. C’est un objectif atteint », a confié Lise Revol au site DirectVélo, elle qui ne pensait pas pouvoir l’emporter ce jour.

Un bonheur n’arrivant jamais seul, les juniors françaises ont réalisé le triplé dans le Doubs, à l’occasion de cette 4e manche de coupe du monde de la saison. Lise Revol a profité d’une erreur de Jeanne Duterne au passage des planches lors de l’avant-dernier tour, pour distancer définitivement sa dauphine (2e à 23’’), par ailleurs sa coéquipière désormais au sein du team Bike Racing. Reléguée à 45’’, Lison Desprez complète le podium.

« C’est trop bien de faire le triplé, surtout qu’on s’entend très bien toutes les trois. On s’est sautées dans les bras à l’arrivée. C’est super beau », a apprécié Lise Revol auprès du site spécialisé.

Photo B.G.

De bon augure à un mois des Mondiaux à Liévin

Recrutée cet été par le team alsacien AS Bike Racing, la Vauclusienne n’en finit plus de gagner. Déjà multiple championne de France (VTT et cyclo-cross 2023 et 2024, route 2024), elle s’est aussi adjugée le classement général de la coupe de France de cyclo-cross au terme des huit manches disputées cet automne.

Remontée au 3e rang du général de la coupe du monde, avec 97 points (derrière la Canadienne Rafaelle Carrier, 125, et Lison Desprez, 110), Lise Revol a assurément fait le plein de confiance alors que se profile le championnat du monde de la spécialité dans un mois exactement. L’édition 2025 se tiendra à domicile, à Liévin (Pas-de-Calais), du 31 janvier au 2 février.

Benoît GILLES


Une recrue de l’AVC Aix se montre

Une semaine après son premier top 10 en coupe du monde chez les Espoirs, Nathan Bommenel confirme. Nouvelle recrue de l’AVC Aix-en-Provence, le jeune homme de 21 ans, champion de France Espoirs en janvier 2024, a terminé sixième ce dimanche sur la manche de Besançon, à 55 secondes de l’intouchable Néerlandais Tibor Del Grosso.

Le préfet Christophe Mirmand rejoint le cabinet de Manuel Valls

Christophe Mirmand quitte la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour devenir directeur de cabinet de Manuel Valls, ministre des Outre-mer.

Après plus de quatre ans à la tête des services de l’État en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christophe Mirmand s’apprête à quitter la région pour prendre les rênes du cabinet de Manuel Valls, nouveau ministre des Outre-mer. Cette nomination devrait être officialisée lors du Conseil des ministres du 3 janvier 2025.

Christophe Mirmand entamera à Paris un nouveau chapitre dans une fonction qui le ramène dans un domaine qu’il connaît bien. Il a notamment été directeur de cabinet du préfet de la Guadeloupe de 1990 à 1992, avant de rejoindre le cabinet du directeur général de la police nationale.

Diplômé de l’ENA en 1988 (promotion « Michel de Montaigne »), il a alterné entre fonctions préfectorales et postes stratégiques dans l’administration centrale. En 2008, il a occupé le poste de directeur de la modernisation et de l’action territoriale au ministère de l’Intérieur, renforçant ainsi sa maîtrise des rouages de l’État.

Avant son arrivée à Marseille, Christophe Mirmand était déjà familier de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il a exercé comme secrétaire général de la préfecture du Var entre 1999 et 2001, avant de devenir préfet des Alpes-Maritimes de 2012 à 2013. Au début des années 2000, il a occupé le poste de directeur général des services de Nicolas Sarkozy, alors président du Conseil général des Hauts-de-Seine (2002-2006).

Un mandat marqué par des dossiers sensibles

Nommé préfet de région le 29 juillet 2020, en plein chaos sanitaire, Christophe Mirmand a été confronté à des défis d’envergure. Gestion de la crise du Covid-19, pilotage du plan « Marseille en grand », Jeux olympiques : autant de dossiers qui ont jalonné son mandat. Reconnu pour son calme et son aptitude au dialogue, il a su naviguer dans des contextes souvent tendus.

À l’échelle nationale, la durée de ce mandat de préfet n’a rien d’inhabituel. Depuis la réforme de la haute fonction publique, les préfets ne peuvent dépasser cinq ans consécutifs dans un même poste, une limite que Christophe Mirmand avait lui-même rappelée dans une interview en septembre dernier.

Ce départ laisse en suspens le nom de son successeur, qui devra reprendre des dossiers complexes laissés en héritage. Parmi eux : le déploiement du plan « Marseille en grand » et les initiatives liées au logement, à l’écologie urbaine et à la sécurité. La région, marquée par de nombreux enjeux économiques et sociaux, devra bénéficier d’une continuité dans l’action publique.

Ces médailles des Jeux olympiques 2024 déjà abîmées

À l’image du nageur aixois du CN Marseille Clément Secchi, plusieurs athlètes internationaux médaillés cet été aux Jeux olympiques ont publié sur les réseaux sociaux des photos de leur médaille de bronze en piteux état. Paris 2024 promet de les remplacer.

Le comité d’organisation de Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) de Paris 2024 a tenu mi-décembre son ultime conseil d’administration, présentant un excédent de près de 27 millions d’euros (pour 4,5 milliards de budget final). Mais avant de clore définitivement son grand livre d’ici quelques semaines, le Cojop va devoir gérer un énième problème.

Plusieurs athlètes médaillés cet été aux JO ont fait part, sur les réseaux sociaux, de l’état de délabrement de leur breloque. Ce samedi, c’est le dossiste Yohann Ndoye Brouard qui a posté sur X sa médaille de bronze acquise avec le relais français du 4x100m 4 nages, comme si elle avait été souillée dans la terre.

La médaille « peau de crocodile » de Clément Secchi

Ces images faisaient écho à celle d’un autre membre du relais bronzé : le papillonneur aixois Clément Secchi, sociétaire du Cercle des nageurs de Marseille, avait posté la sienne dans une story Instagram. Avec ce commentaire ironique : « Peau de crocodile ».

Si certains Twittos ne semblent pas étonnés du fait du « mélange de métaux » nécessaire à leur confection, d’autres y vont de leur conseil en ménage : « Il faut la nettoyer avec du miroir ou du vinaigre blanc mélangé avec de l eau et essuyer avec un chiffon doux ».

À vrai dire, les plaintes avaient commencé seulement quelques jours après la fin des Jeux : l’Américain Nyjah Huston, 3e de l’épreuve de skateboard (street), s’inquiétait de la détérioration déjà avancée de sa récompense olympique : « Ces médailles olympiques ont l’air bien quand elles sont neuves, mais après les avoir laissées reposer sur ma peau avec un peu de sueur pendant un petit moment, puis avoir laissé mes amis les porter pendant le week-end, elles ne sont apparemment pas d’aussi haute qualité qu’on pourrait le penser ».

Le Californien, à grand renfort de photos, avait asséné à propos de sa médaille : « L’impression qu’elle revient de la guerre ».

La médaille « peau de crocodile » de Clément Secchi, que le nageur du CNM a postée sur Instagram.

Paris 2024 assurait dès cet été « systématiquement » remplacer les médailles endommagées

Cet objet, évidemment le plus convoité des Jeux, a été dessiné par la maison de joaillerie Chaumet, entreprise de luxe du groupe LVMH, et fabriqué avec un morceau d’acier (18 grammes de fer puddlé) de la Tour Eiffel. Chaque médaille devait « glorifier le couronnement des athlètes », avait expliqué Benoît Verhulle, le treizième chef d’atelier de Chaumet, début février dernier. Au total, 5084 médaillées ont été fabriquées par la Monnaie de Paris.

Pour désamorcer la polémique cet été, le Cojop de Paris 2024 avait immédiatement assuré travailler « en étroite collaboration avec la Monnaie de Paris, l’institution chargée de la production et du contrôle qualité des médailles ». Le comité d’organisation expliquait également que toutes « les médailles endommagées seront systématiquement remplacées par la Monnaie de Paris et gravées à l’identique des originales ».

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Cyclisme – La Vuelta passera par les Hautes-Alpes en 2025

En juillet dernier, le Tour de France avait fait une rapide excursion lors de la 4e étape, grimpant notamment à plus de 2600 mètres d'altitude, au sommet du col du Galibier. Photo ASO / Charly Lopez

Absent du parcours du Tour de France en 2025, le département des Hautes-Alpes aura tout de même un peu de cyclisme professionnel, avec le passage du Tour d’Espagne le 26 août prochain.

En 2024, les Hautes-Alpes avaient été gâtés par le Tour de France. Sur les vingt-et-une étapes dessinées entre Florence et Nice, sans passer par Paris (Jeux olympiques obligent), pas moins de quatre s’étaient déroulées et/ou arrêtés sur ses routes :

– 4e étape, Pinerolo – Valloire (50 km entre Montgenèvre et le sommet du col du Galibier) ;
17e étape, Saint-Paul-Trois-Châteaux – Superdévoluy (108 km entre Rosans et l’arrivée) ;
– 18e étape, Gap – Barcelonnette (trois tronçons) ;
19e étape, Embrun – Isola (42, 5 km du départ au sommet du col de Vars).

L’édition 2025 du Tour de France, qui s’élancera de Lille et retrouvera les Champs-Élysées pour l’arrivée finale, se contentera du Vaucluse lors de son excursion dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur : le Mont-Ventoux sera le juge de paix de la 16e étape le mardi 22 juillet alors que le peloton s’élancera le lendemain de Bollène, direction Valence.

Les cols de Montgenèvre et du Lautaret le 26 août

Malgré tout, le département des Hautes-Alpes sera encore à l’honneur du cyclisme professionnel l’année prochaine. Le Tour d’Espagne donnera son grand Départ… d’Italie samedi 23 août, avec une étape inaugurale Turin – Novare.

Après trois journées de l’autre côté des Alpes, le peloton effectuera un rapide passage par les cols des Hautes-Alpes le 26 août : entre Susa et Voiron (Isère), les coureurs devront escalader les cols roulants de Montgenèvre et du Lautaret lors de la 4e étape, en passant évidemment par Briançon et le Monêtier-les-Bains. Rien d’insurmontable et aucun chamboulement à prévoir au classement général.

Le lendemain, la Vuelta arrivera enfin en Espagne, pour un contre-la-montre par équipes, dans les rues de Figueras.

Les amateurs de vélo seront ravis : il y a fort à parier que le Tour d’Espagne repassera par la Région Sud en 2026, car le grand Départ sera donné de la Principauté de Monaco cette année-là.

B.G.

Basket – Pro B : Fos Provence « frustré, mais pas abattu »

Si le manque d'automatismes s'est parfois révélé criant vendredi, Fos Provence et son meneur Lucas Bourhis (2 points) ont aussi eu du mal à trouver la clé collective face à une défense de Caen parfaitement huilée. Photo B.G.

Au Palais des sports de Marseille vendredi soir, les Provençaux ont terminé la première partie de saison par un 12e revers en dix-huit journées, 73-79 face à Caen. L’objectif sera de rebondir dès janvier en gardant la qualification pour le « play-in » en ligne de mire.

Rémi Giuitta avait souligné avant le match l’importance de finir l’année par une victoire afin de pouvoir partir quelques jours en vacances sereinement. L’entraîneur de Fos Provence avait également ressassé le « manque de vécu collectif » qui fait cruellement défaut à son équipe dans les moments importants.

C’est encore ce qui est ressorti en fin de match face à Caen, ce vendredi soir au Palais des sports de Marseille, où les Fosséens ont longtemps cru pouvoir revenir au score pour finalement lâcher prise dans les deux dernières minutes, par manque de maîtrise, d’automatismes. Pour ne rien arranger, en plus du forfait de dernière minute de Mamadou « Petit » Niang, Lucas Bourhis – d’habitude si adroit – a connu un soir sans (0/6 à 3-points). Sans oublier que les BYers ont abandonné neuf lancers francs en route…

« Encaisser 25 points dans le dernier quart, ce n’est pas possible »

« Il y a pas mal de frustration, parce qu’encore une fois, le contexte fait qu’il y a tous les jours une nouvelle péripétie, avec (vendredi) soir l’absence de « Petit », a déploré l’entraîneur Rémi Giuitta. Mais au-delà de ça, on est frustrés parce qu’on a laissé passer des lancers francs aux moments importants. On a su garder de l’agressivité quand ça devenait plus fermé, plus compliqué, en allant provoquer. Mais on rate sept ou huit lancers dans le dernier quart-temps. On fait trop d’erreurs défensives importantes. Encaisser 25 points dans le dernier quart, ce n’est pas possible. »

Malgré ce sixième revers en sept matchs, les trois dernières sorties des Fosséens restent encourageantes au regard du contexte. Voilà qui fait déjà une base pour Rémi Giuitta afin d’attaquer 2025 en étant toujours ambitieux.

« Je pense qu’on ne fait pas un mauvais match. On ne lâche pas, tout le monde se donne. On manque juste d’efficacité, de confiance et on a des temps faibles qui nous coûtent très cher. Dans notre situation, ça ne nous sourit pas souvent. On est frustrés, mais pas abattus non plus. Comme je l’ai dit, la saison est longue et j’espère que 2025 va nous épargner un peu après une première partie de saison difficile en termes de blessures. »

Du mieux, en attendant le retour du capitaine Wojciechowski

Le constat reste le même, tant que le groupe ne pourra pas évoluer au complet sur la durée : Fos Provence Basket (15e avec deux victoire d’avance sur la 19e place, la première relégable) devra s’attendre à souffrir dans une division qui semble plus homogène chaque année. Sur ce point, le break de fin d’année fera du bien, puisqu’après Junior Etou et Mamadou « Petit » Niang, c’est le retour du capitaine, Mathieu Wojciechowski qui est attendu mi-janvier.

Le renfort du « guerrier » de Fos Provence Basket sera peut-être l’élément déclencheur qui permettra de compléter l’équilibre d’une équipe qui reste déterminée à regarder devant, avec une qualification en play-in (entre la 6e et la 10e place) dans le viseur.

« L’état d’esprit n’est pas mauvais, les joueurs s’apprécient, il y a de la camaraderie, mais zéro vécu commun, a résumé l’entraîneur avant d’évoquer la deuxième partie de saison. Il suffirait d’enchaîner quelques victoires, ce qui ne nous est pas encore arrivé cette saison. Mais l’équipe qui fera un petit run (une série de succès) arrivera vite entre la 6e et la 10e place. Il faudra le faire. On a affronté toutes les équipes ; il n’y en a pas une que j’ai trouvé injouable. Je n’ai pas vu une équipe en dessous non plus. Chaque week-end, ce sera la vérité du jour J. »

Romain DAVESNE

Reprise du championnat le 11 janvier
Fos Provence attaquera très fort l’année 2025 avec un déplacement à Roanne (4e de Pro B) le 11 janvier, la réception d’Aix-Maurienne (5e) le 18 janvier à la Halle du docteur Henri Giuitta.

La ronde des foires aux santons en Provence-Alpes-Côte d’Azur

De Marseille à Gap, en passant par Aubagne et Châteaurenard, chaque foire raconte une facette unique de l’art santonnier. Petit aperçu de quelques événements de la région Sud.

En Provence, les fêtes de fin d’année riment avec traditions, et les foires aux santons occupent une place de choix dans le cœur des habitants. Ces petits personnages en argile, façonnés à la main avec un savoir-faire ancestral, sont bien plus que des figurines : ils racontent l’histoire et l’identité de toute une région.

En 2024, les villes de Provence-Alpes-Côte d’Azur rivalisent d’inventivité pour célébrer cette tradition unique. Voici un tour d’horizon de quelques rendez-vous à ne pas manquer pour plonger dans l’univers des santons et préparer un Noël aux couleurs de la Provence.

Marseille : la doyenne des foires

À Marseille, la Foire aux santons souffle cette année ses 222 bougies. Installée sur le Quai du Port, elle réunit une trentaine de santonniers, venus présenter des créations qui oscillent entre tradition et modernité. Au programme : ateliers pour enfants, déambulations musicales et l’opportunité de compléter sa crèche avec des pièces uniques.

Quand ? Jusqu’au 5 janvier 2025.
Horaires : tous les jours de 10h à 19h (jusqu’à 20h les vendredis et samedis).
Où ? Quai du Port, Marseille.

Aix-en-Provence : santons et esprit chic

Sur l’esplanade Cezanne, Aix-en-Provence met à l’honneur la finesse de l’artisanat provençal. Cette foire est également l’occasion de découvrir des créations contemporaines, tout en s’imprégnant de l’ambiance festive avec une messe en provençal prévue ce dimanche 24 novembre. Les visiteurs pourront admirer et acheter des pièces qui allient respect des traditions et touches artistiques inédites.

Quand ? Jusqu’au 31 décembre 2024.
Horaires : 10h-19h.
Où ? Esplanade Cezanne, Aix-en-Provence.

Arles : tradition et ouverture internationale

Le 67ᵉ Salon international des santonniers d’Arles accueille cette année le Portugal comme invité d’honneur. Entre une crèche animée de 100 m² et des créations artisanales venues des quatre coins de la Provence, l’événement allie tradition locale et découvertes d’ailleurs. Une immersion totale dans l’univers des santons.

Quand ? Jusqu’au 12 janvier 2025 (crèche animée du 7 décembre au 19 janvier).
Horaires : 10h-18h.
Où ? Chapelle Sainte-Anne et Chapelle des Trinitaires, Arles.

Aubagne : terre de santons et de céramique

À Aubagne, la Foire aux santons se double d’un marché dédié à la céramique. Installée sur le cours Foch, cette rencontre artisanale est ponctuée de démonstrations et d’ateliers. Les 7 et 8 décembre, la ville célèbre la Fête des santons, un moment festif où savoir-faire et convivialité s’entrelacent.

Quand ? Jusqu’au 29 décembre 2024.
Horaires : 10h-19h.
Où ? Cours Foch, Aubagne.

Châteaurenard : féerie et traditions

Du 29 novembre au 1ᵉʳ décembre, Châteaurenard propose une fête où la tradition provençale rencontre la magie de Noël. La maison du Père Noël, des déambulations lumineuses, un feu d’artifice tiré depuis le château et une Foire aux santons sont au programme de ce week-end féerique.

Quand ? Du 29 novembre au 1ᵉʳ décembre 2024.
Horaires : vendredi 15h-20h, samedi 10h-22h, dimanche 10h-18h.
Où ? Allées Marcel Jullian et salle de l’Étoile, Châteaurenard.

Martigues : intimité et authenticité

Dans un cadre chaleureux, la Foire aux santons de Martigues, organisée par La Capouliero, se déroule à la Maison du tourisme. Les artisans y présentent des figurines qui font revivre la Provence et la Camargue dans toute leur splendeur.

Quand ? Les 30 novembre et 1ᵉʳ décembre 2024.
Horaires : samedi 10h-19h, dimanche 10h-18h.
Où ? Salle au-dessus de l’Office de tourisme, Martigues.

Salon-de-Provence : un Noël classique et raffiné

À l’espace culturel Robert de Lamanon, la Foire aux santons de Salon-de-Provence s’étale sur plusieurs semaines. Avec ses artisans talentueux et ses horaires étendus, elle attire les passionnés qui cherchent à compléter leurs crèches ou simplement à admirer cet art délicat.

Quand ? Du 30 novembre au 23 décembre 2024.
Horaires : du lundi au dimanche 10h-12h et 14h30-19h (21 et 22 décembre : 10h-19h).
Où ? Espace culturel Robert de Lamanon, Salon-de-Provence.

Tarascon : défilés et traditions

Le marché aux santons de Tarascon se déroule dans son centre historique, avec des défilés lumineux et des ateliers qui enchantent petits et grands. Un rendez-vous court mais intense pour plonger dans l’univers des santons.

Quand ? Du 22 au 24 novembre 2024.
Horaires : Vendredi soir, samedi et dimanche toute la journée.
Où ? Centre historique, Tarascon.

La Valette-du-Var : convivialité et famille

À la salle du Lavoir, cette foire propose des santons traditionnels et des animations pour les familles. Une sortie idéale pour ressentir la magie de Noël dans le Var.

Quand ? Jusqu’au 16 décembre 2024.
Horaires : 10h-19h.
Où ? Salle du Lavoir, La Valette-du-Var.

Gap : noël au sommet

À Gap, la Foire aux santons s’installe avec des ateliers gratuits pour enfants et une ambiance festive, sous les montagnes enneigées.

Quand ? Jusqu’au 7 janvier 2025.
Horaires : 10h-18h.
Où ? Centre-ville, Gap.


*article publié le 24 novembre 2024.

Brunch avec vue au Petit Pernod

© Marielle Gaudry

Le Petit Pernod, une adresse marseillaise où le brunch s’habille de saveurs méditerranéennes et d’une vue sur la mer.

Il est 11h30, la lumière s’accroche aux mâts des voiliers et les effluves marines se mêlent à celles d’un café fraîchement moulu. Bienvenue au Petit Pernod, l’adresse marseillaise qui revisite le brunch avec style, à deux pas de la mer.

Pour 34 €, le menu du brunch propose un équilibre subtil entre saveurs régressives et inspirations méditerranéennes. Côté salé, les options oscillent entre la Tartine Levantine, mêlant saumon gravlax, avocat et za’atar sur pain toasté, et le Smash Everything, un bun brioché débordant de steak charolais, cheddar fermier et smash potatoes. Pour les amateurs de verdure, la salade Miss Kale et le Bowl Méditerranéen jouent sur les textures, avec pois chiches rôtis et houmous vert.

En dessert, l’Energy Bowl fait le plein de vitamines avec yaourt grec, fruits frais et sirop d’agave, tandis que la brioche façon pain perdu, nappée de caramel et couronnée de fruits de saison, joue la carte du réconfort. Mention spéciale aux Crêpes Msemen, garnies au choix d’Amlou maison ou d’un filet de miel.

Un cadre à vivre autant qu’à manger

Le rez-de-chaussée s’anime autour d’une terrasse baignée de soleil, mais c’est au dernier étage, baigné de lumière et avec vue sur la Bonne Mère, que le brunch prend toute sa dimension. Entre la playlist soignée et le ballet des serveurs, chaque détail est pensé pour prolonger ce moment hors du temps.

Parce qu’un brunch ne saurait être complet sans la boisson, Le Petit Pernod met la barre haut : jus frais pressés, smoothie aux fruits de saison ou encore un jus detox vitaminé à l’ananas, gingembre et curcuma. Les amateurs de tradition opteront pour un café crème ou un chocolat chaud, mais les plus téméraires pourront trinquer avec un verre de vin maison.

Le Petit Pernod, avec sa cuisine bistronomique signée Benjamin Mathieu, redéfinit l’art du brunch. Une expérience où l’assiette tutoie le plaisir. À savourer sans modération.

Infos pratiques : 10 Quai du Port, Marseille
Tous les dimanches
34 € le menu complet
Instagram : @le_petit_pernod / @chef_benjaminmathieu

Basket – Pro B : Caen domine Fos Provence à Marseille

Brandon Young, pour son premier match en Provence, a inscrit 16 points ce vendredi soir au Palais des sports de Marseille. Photo B.G.

Les Fosséens ont encore échoué de peu, vendredi soir, pour leur premier match de la saison au Palais des sports de Marseille (73-79). Fos Provence termine 2024 par une sixième défaite sur leurs sept derniers matchs.

Les matchs se suivent et se ressemblent pour Fos Provence qui a encore manqué de maîtrise pour sa première de la saison au Palais des sports de Marseille, vendredi soir. De la même manière qu’à Toulon la semaine passée, le money-time a basculé en faveur de l’équipe adverse, la faute à ce fameux « manque de vécu collectif » qui fait défaut aux troupes de Rémi Giuitta.

Déjà privés de Mamadou « Petit » Niang, les Fosséens ont vu Vincent Vent et Willan Marie-Anaïs concéder deux fautes personnelles chacun après moins de cinq minutes de jeu. L’entame a été normande avec le 3-points de Wendell Davis pour faire passer la marque à 5-15. Les Provençaux ont rectifié le tir grâce à de l’adresse longue distance, avec l’impeccable Robert Turner III à trois reprises et le nouveau venu Brandon Young pour recoller rapidement au score (22-22).

Le trou normand dans le money-time

Le 2+1 suivi du 3-points de Damien Bouquet a brièvement fait passer les Black&Yellow en tête (27-24), jusqu’à ce que les deux paniers de Kentan Facey et le 3+1 de Yann Siegwarth ne replacent Caen en tête à la pause (34-38).

Malgré quelques points laissés en route aux lancers francs et un Lucas Bourhis dans un soir sans en attaque (0/7 au tir après trois quart-temps), Fos Provence Basket a tenu la distance dans la troisième période, avec encore une fois le tandem Turner III – Young à la baguette pour résister aux assauts de Kentan Facey, Wendell Davis et Marc-Eddy Norelia (51-54).

Brandon Young a brièvement permis aux BYers d’y croire d’un nouveau panier primé au buzzer de la possession (56-57). Mais il a manqué une petite étincelle sur la fin pour faire la différence, à l’image du ballon perdu par Brandon Young à 66-70, là où le Caen Basket Calvados a su mettre les tirs qu’il fallait, du 3-points de Wendell Davis, en passant par les lancers de Yann Siegwarth au panier de Malela Mutuale pour finir le boulot et permettre aux Normands de s’imposer (73-79).

Pour la sixième fois de la saison, Robert Turner III a pris feu et atteint la barre des 30 points. Photo B.G.

Bouquet : « On n’est pas loin, il ne manque pas grand-chose »

Au-delà de la frustration de partir en vacances avec une nouvelle défaite dans les valises, Damien Bouquet a gardé la tête haute à l’issue du match. « On n’est pas passé loin, a-t-il déclaré après la rencontre. Ça a été difficile parce qu’on s’est bien battus, malgré tout ce qu’on a pu avoir contre nous, que ce soit « Petit » qui soit malade, des fautes très vite de nos intérieurs… On se fait rapidement pénaliser mais on se bat comme on peut. On est au coude-à-coude tout le match. Ce n’est pas comme si on était loin à chaque fois. L’énergie et l’envie sont là, parfois on manque un peu de concentration, il y a de la fatigue qui joue aussi, mais on n’est pas loin. Il ne manque pas grand-chose ».

Les Fosséens attaqueront 2025 par un gros déplacement à Roanne avant de recevoir Aix-Maurienne à Fos-sur-Mer, le 18 janvier.

Romain DAVESNE

Fos Provence 73 – Caen 79
18e journée de Pro B.
Palais des sports de Marseille.
Les stats du match.