Le département des Bouches-du-Rhône développe la souveraineté alimentaire du territoire

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Le Département des Bouches-du-Rhône a décidé de prendre à bras le corps le sujet de la souveraineté alimentaire. La Présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal, accompagnée d’élus, présentait ce mardi 17 mai le programme agricole de la Métropole et du Département. Le plan d’action est évoqué à travers dix points cruciaux.

La Métropole veut ouvrir un à deux magasins de producteurs par an sur le territoire métropolitain et départemental.

Pour développer leur présence et les avantages que cela comporte pour les habitants, la Métropole veut ouvrir un à deux magasins de producteurs par an sur le territoire métropolitain et départemental.

Parc agricole de Sainte-Marthe © DR

Ceux des halles de la Barrasse et de Plan de campagne sont des modèles pertinents que la Métropole souhaite reproduire. Dans ce même élan, la volonté est de créer un marché de plein vent à la Ciotat et de nouveaux points de ventes sur les points d’échanges multimodaux.

Les producteurs bénéficieront d’une plus grande visibilité

L’objectif est de faire en sorte que les producteurs bénéficient d’une plus grande visibilité sur le territoire, ainsi que de meilleures conditions de distributions. Le Département 13 prévoit ainsi d’implanter des stands dédiés dans les grandes surfaces.

Par ailleurs, le Département 13 veut accroître son rôle d’intermédiaire entre grandes surfaces et producteurs, afin que ces derniers obtiennent davantage de rétribution.

Les livraisons de produits locaux augmenteront dans les collèges et mairies

Accroître les livraisons de produits locaux – dans les collèges particulièrement, avec une hausse de 10 à 15% – mais aussi dans les mairies, permettra au public visé de manger plus sainement, tout en favorisant l’agriculture locale.

Parc agricole de Sainte-Marthe © DR

Objectif bio : une augmentation de 10% par an

La part du bio a pour horizon une hausse de 10% par an. Parallèlement, le Département 13 s’engage à financer davantage la rénovation des écoles du territoire, avec l’idée que celles-ci fassent appel aux producteurs locaux pour leur cantine. Sauvegarde de l’environnement, nourriture saine et soutien aux producteurs seront ainsi liés de façon pertinente.

Multiplication du projet des légumeries

Le rôle des légumeries est de récupérer les légumes impropres à la vente, afin d’aider à la transformation culinaire et de lutter ainsi contre le gaspillage. Ces projets sont présents à l’heure actuelle à Fos-sur-Mer et à Miramas. L’objectif est l’ouverture prochaine d’une conserverie sur le MIN (Marché d’Intérêt National) des Arnavaux.

Création d’un fond pour alléger les charges des entreprises

En lien avec le prochain gouvernement et avec l’Europe, l’idée est de créer un fond pour alléger les charges des entreprises. La difficulté reste en effet le prix de l’embauche. La création d’une zone franche permettrait de mettre en place cette exonération au niveau péri-urbain, qui remplacerait l’exonération de charges.

Parc agricole de Sainte-Marthe © DR

25 000 hectares de friche en horizon sur tout le Département 13

Le Département 13 vise 10 000 à 15 000 hectares de terres agricoles en friche et, à terme, 25 000 hectares sur la totalité du département. Ce qui revient à créer deux zones agricoles protégées par an. Le but est aussi d’aider les communes et les exploitants privés à acheter des terres agricoles jusqu’à 3 hectares par an – l’achat du foncier reste une source de difficulté préoccupante.

Un accompagnement des communes sur la remise en culture des friches

Le Département 13 accompagne les communes sur la remise en culture des terres qui sont en friche et pour l’installation des agriculteurs, à hauteur de 10 hectares par an.

Travailler à l’équilibre de la balance importation-exportation

Une bonne partie de la production départementale est exportée, et le territoire importe encore en grosse quantité. L’objectif est de parvenir à un équilibre de la balance.

Mettre en avant la production de fruits et légumes du territoire départemental

Le plan de souveraineté alimentaire veut mettre en avant nos 145 000 hectares de terre cultivés sur les Bouches-du-Rhône, dont 64 000 sur la Métropole, car le territoire est le premier en production de fruit et de légumes en France.