Retour de match – Lorient/OM (0-3) : une victoire presque surprise

© Twitter Olympique de Marseille

Dans un match maîtrisé, l’OM s’est imposé 3-0 à Lorient grâce à des buts de Dieng, Guendouzi et Gerson. On attendait un Lorient beaucoup plus agressif et entreprenant offensivement, lui qui doit absolument engranger des points pour s’éloigner de la zone de relégation. Finalement, c’est un Marseille blessé par ses derniers résultats qui a pris le match en main.

L’entrée décisive de Dieng

Surprise lors de l’annonce de la composition de Sampaoli hier : Bakambu est titulaire devant, lui qui semble en pleine crise de confiance depuis son arrivée à Marseille. Les Phocéens se font légèrement bousculer en début de rencontre, et les 3 devant – Ünder, Bakambu, Gerson – ont du mal à se trouver. A la 17ème minute, le numéro 13 congolais se blesse, et doit être remplacé. En l’absence d’Harit, Milik et Payet, Dieng est la seule solution pour Sampaoli. Le Sénégalais fait son entrée et n’a besoin que de 39 minutes pour se muer en sauveur. Après un ballon récupéré dans les pieds de Morel, Ünder envoie un magnifique centre pour Dieng qui pousse le ballon au fond des filets d’un geste acrobatique peu académique mais efficace. Ça fait 1-0 pour l’OM et malgré quelques contres adverses, le match est géré.

Lorient est très décevant, Moffi n’arrive à profiter des espaces dans la défense olympienne et Laurienté et Le Fée sont très brouillons techniquement. A la 48ème minute, c’est Guendouzi qui profite de l’apathie lorientaise, et qui, après un superbe slalom dans la surface, arrive à tromper Dreyer, le gardien des Merlus, pas irréprochable sur le coup. Gerson parachève la victoire à la 67ème minute, et permet à l’OM d’envisager le match crucial contre Rennes samedi soir de la meilleure des manières.

A noter les sorties sur blessure de Caleta-Car et Gerson, incertains pour la rencontre contre Rennes. Sampaoli devra faire ce qu’il sait faire de mieux : bricoler, pour que l’équipe marseillaise soit la meilleure possible samedi, malgré les nombreux absents.

J.M