Saison estivale : l’Office de Tourisme de Marseille veut jouer collectif, « au-delà des clivages politiques »

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L’Office de Tourisme et des Congrès de Marseille lançait ce 5 avril la saison touristique. Un bon nombre des parties prenantes des secteurs du tourisme était présent. En tant que « porte d’entrée de la Provence », la ville a bien sûr un rôle particulier à jouer, surtout après les mois de crise sanitaire qui ont beaucoup affecté un des secteurs les plus importants pour l’économie française.

Prestataires, taxis, artisans, commerçants, restaurateurs, organisateurs de croisières… le rôle de l’OTCM est de mettre en valeur l’ensemble des acteurs du tourisme et de renforcer les liens entre eux. Entre les professionnels certes, mais également avec les collectivités du territoire – ce qui implique aussi une coopération avec les autres offices de tourisme. Le rôle des partenaires de l’OTCM demeure très important, particulièrement l’aéroport de Marseille-Provence et le Club de la Croisière, essentiels pour le territoire marseillais, comme le souligne Maxime Tissot (directeur général de l’Office).

Un tourisme pour les Marseillais

Ce n’est pas en vain que Marc Thépot, président de l’OTCM, parle de « contribuer à la réconciliation des Marseillais avec leur tourisme ». L’attractivité doit profiter directement aux habitants, en favorisant la multiplication des emplois. Mais surtout, rester sur la ligne de crête entre l’attractivité et une surfréquentation dont avaient pâti les Marseillais il y a deux ans. Danielle Milon, vice-présidente du Conseil départemental et de la Métropole, résume ainsi l’ambition des collectivités en parlant de « conjuguer de façon optimale la croissance de l’activité et des emplois tout en maîtrisant les impacts négatifs d’une fréquentation trop importante. » 

« Jouer collectif »

Le clin d’œil à la Coupe du Monde de rugby est souligné par les intervenants ; Marseille accueillera plusieurs matchs, et l’objectif est que les spectateurs rayonnent depuis la ville vers les autres villes de compétition.

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Marc Thépot appelle de ses vœux ce jeu collectif, « au-delà des clivages politiques et des calendriers électoraux » ; en espérant que la volonté de mettre en place un projet touristique commun pour Marseille suffise à oublier les divergences qui se révèlent particulièrement en cette période d’élection présidentielle. « Il n’y a pas de Marseille en grand sans un tourisme en grand », conclut Marc Thépot.

Raphaëlle PAOLI