Sport : la Russie sera-t-elle mise à l’écart ?

Le tennisman russe Andrey Rublev a réclamé "No war please" © WKMC

Le sport et la politique ne peuvent être complètement différenciés ; on l’a vu à travers l’histoire, mais plus récemment à l’occasion des Jeux olympiques de Pékin. Depuis le déclenchement de l’opération russe en Ukraine (24 février), le monde du sport s’interroge : comment réagir ?

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Dans le domaine sportif, le calendrier est logiquement prévu largement en amont. Les compétitions qui étaient au programme sur le territoire russe sont d’ores et déjà annulées et délocalisées. Ainsi, la finale de la Ligue des champions, qui devait avoir lieu le 28 mai à Saint-Pétersbourg se passera finalement au Stade de France. D’autres compétitions plus tardives sont également annulées : le Grand Prix de Formule 1 de Russie par exemple, qui devait avoir lieu le 25 septembre prochain. Certains matchs moins médiatisés sont suspendus pour les équipes russes, comme l’Euroligue de basket.

Contrairement à l’UEFA, la Fifa s’est montrée moins directe, et pour l’instant, elle n’a pas annoncé de mesures contre la Russie. Le pays sera-t-il exclu du futur rendez-vous au Qatar ?

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Du côté des athlètes, le soutien à l’Ukraine s’est clairement affiché. Dimanche soir 27 février, une banderole d’appel à la paix a été déployée au Parc des Princes avant le match PSG-Saint-Etienne. Certains sportifs russes, comme le tennisman Rublev, présent récemment à l’Open 13 de Provence, a réclamé : « No war please », après un match à Dubaï.