Synergie Family et la Fédération camerounaise de basket : un partenariat riche de promesses

Lors du championnat d'Afrique féminin de basketball © Synergie Family

Synergie Family, la start-up d’éducation située à l’Epopée (village éducatif) et bien connue des Marseillais, a noué il y a peu un partenariat avec la Fédération camerounaise de basket (Fecabasket), pour trois ans : une façon d’exporter ses savoir-faire et de travailler ses modèles avec de nouveaux acteurs. Nous avons rencontré Naïm Zriouel, directeur adjoint de Synergie Family, à son retour d’Afrique. Pour lui, ce projet est le début d’une aventure fructueuse.

« Nous avons l’habitude de dire que Synergie Family travaille sur les talents des individus en créant des expériences éducatives : ce partenariat en est tout à fait l’image ! » sourit Naïm Zriouel. Rentré du Cameroun il y a quelques jours seulement, on le sent encore fasciné par tout ce qu’il a vu là-bas, à l’occasion du championnat d’Afrique féminin de basketball.

L’origine du projet

Tout a commencé grâce au regard d’une personne de la diaspora camerounaise, impressionnée par le travail mené à Marseille par Synergie Family : une forte présence pédagogique, une bienveillance et une adaptation qui font leurs preuves au quotidien. Parallèlement à cela, la start-up marseillaise n’était pas fermée à un développement extérieur.

Au Cameroun, la Fédération de basket (entre autres) montre un dynamisme particulièrement florissant. « Le sport est notre ADN d’origine, rappelle Naïm Zriouel. Un tel partenariat permettait de travailler sur le sport comme levier pour un impact éducatif et social : il avait donc tout son sens. »

Un mot qui claque : l’impact

C’est un « partenariat impact » qui a été mis en place par les acteurs. Le directeur adjoint de Synergie Family veut bien nous rappeler tout ce que connote l’expression (pour lui, « impact » est un mot du quotidien) : dans la société actuelle, les agents sociétaux – notamment les agents économiques – doivent, d’une certaine façon, remplir leur « part » du pacte social, pour le bien commun ; et pour l’avenir de la jeunesse en particulier. En un sens, le sport est un des moyens utilisés pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Un enjeu particulièrement important dans certains pays d’Afrique. D’un côté comme de l’autre, les acteurs s’engagent à s’associer concrètement à cette mission d’impact. La start-up Synergie a justement été sollicitée en tant que spécialiste de l’impact dans le monde de la jeunesse.

Les entreprises, les médias, les institutions, les associations etc. échangent leurs visées et leurs idées. L’objectif est également d’organiser régulièrement des événements pour rassembler les acteurs et les jeunes.

Des jeunes qui ont soif d’engagement

Du 18 au 26 septembre 2021 avait lieu le Fiba women’s afrobasket cameroun, championnat d’Afrique féminin de basketball. C’est à cette occasion, au palais des Sports de Yaoundé, que Synergie Family et Fecabasket ont annoncé officiellement leur partenariat.

Naïm Zriouel nous peint un rapide tableau de l’événement : en plus d’assister aux matchs, des jeunes âgés de 14 à 18 ans pouvaient participer à des exercices de basket, mais aussi à des ateliers de développement personnel et des discussions, autour de plusieurs thèmes : comment puis-je changer mon avenir et celui de la société dans laquelle je vis, comme sportif ou comme citoyen ?

L’organisation d’événements comme celui-ci permet donc d’aller bien au-delà de la seule vision sportive. « Nous avons rencontré beaucoup de jeunes qui ont soif de faire quelque chose pour leur pays : pour ne citer qu’un exemple : Angela, âgée de 16 ans, dont le rêve est de devenir ingénieure pour installer l’électricité dans son village et ceux des environs. Elle est prête à travailler dur pour cela », appuie notre interlocuteur.

Le début d’une aventure vertigineuse

Synergie Family et la Fédération camerounaise de basket doivent aussi trouver d’autres financements pour développer leurs projets des trois prochaines années. « Nous sommes très excités, nous avions l’intuition qu’il fallait mener ce projet », résume Naïm Zriouel. « C’est sans doute le début d’une aventure particulièrement vertigineuse, humaine et collective. » Et dans un coin de la tête… le rêve d’ouvrir une « Epopée » au Cameroun !

Raphaëlle PAOLI