Le marquage de son vélo évite-t-il les vols ?

© Decathlon

Chaque année, environ 300 000 vélos sont volés en France. Moins de 10% d’entre eux sont retrouvés et seulement 2% sont rendus à leur propriétaire, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Le projet du gouvernement est donc de mettre en place un dispositif pour tenter d’endiguer le phénomène, d’ailleurs bien connu à Marseille. Les vélos neufs doivent, depuis plusieurs mois, être marqués lors de leur vente. A partir de juillet, la loi a été étendue aux vélos d’occasion.

Concrètement, le marquage est un numéro unique, appliqué sur le vélo sous forme de gravure ou d’étiquette vernie. Le numéro renvoie aux cordonnées du propriétaire, et permet donc une restitution en cas de vol.

Il est illusoire de penser que le dispositif va empêcher drastiquement les vols de vélos, mais il peut décourager les voleurs. De fait, il a déjà fait ses preuves dans certains pays voisins : en Allemagne par exemple, où le marquage est utilisé depuis une dizaine d’années, le taux de restitution est de 40% ! En cas de vol, le propriétaire a 15 jours pour déclarer le vol de son vélo auprès d’un opérateur (type Decathlon ou un autre vendeur de vélos).

Il est également possible de s’adresser à un opérateur agréé pour faire marquer son vélo (coût 10€). Une marque comme Decathlon s’est engagée depuis plusieurs mois dans le marquage de vélo. En cas de vente de son vélo, il suffit de signaler les nouvelles coordonnées de l’acquéreur à l’APIC (Association de Promotion et d’Identification des Cycles), qui s’occupe du fichier national unique des cycles identifiés (FNUCI).