Super League européenne: derrière la polémique, des hommes

© DR

Lundi 19 avril 2021, dans un communiqué, douze clubs annoncent la création d’une Super League européenne (SL). Elle devrait voir le jour lors de la saison 2022-2023. Elle comptera quinze membres permanents et cinq membres invités, basés sur leur performance en championnat. Voici quelques-uns des acteurs qui gravitent autour de la polémique.

> A lire aussi: Super League européenne: le bras de fer est lancé! https://lemeridional.com/index.php/2021/04/19/super-league-europeenne-le-bras-de-fer-est-lance/

Florentino Pérez, président du Real Madrid © WK

Florentino Pérez, le président du Real Madrid, devrait prendre la présidence de la SL. Andrea Agneli, le président de la Juventus, ou Joel Glazer, président de Manchester United, devrait prendre la vice-présidence.

Arsène Wenger, ancien entraineur d’Arsenal © WK

Toujours précurseur, Arsène Wenger avait dès 2010 parlé d’une Super League qui se créerait aux alentours de 2020. Aujourd’hui, 20 avril, il a déclaré: « Je crois, personnellement, que cette idée n’ira pas loin. » Pour lui la SL menace l’unité du football.

Aleksander Ceferin, président de l’UEFA © WK

A la suite de l’annonce de la création de la SL, de nombreuses voix se sont élevées contre le projet. L’UEFA (Union of European Football Associations) en premier lieu, par l’intermédiaire de son président Aleksander Ceferin, qui a déclaré que les joueurs présent à cette SL ne pourront pas jouer en sélection nationale.

Marcelo Bielsa, à l’époque au banc de l’OM © WK

Des joueurs et entraineurs ont également pris position contre la SL. Jurgen Klopp, l’entraineur de Liverpool, menacerait de démissionner de son poste. Marcelo Bielsa l’entraineur de Leeds, bien connu à Marseille, a déclaré: « Le problème fondamental, c’est que les riches aspirent toujours à être plus riches, sans tenir compte des conséquences pour les autres. À mesure qu’ils acquièrent plus de pouvoir, ils commencent à exiger plus de privilèges (…) Ce qui rend la compétition formidable, c’est la possibilité pour l’une des équipes faibles de se développer, pas de voir les grandes équipes s’affronter. » Tout est dit.

Mayeul LABORDE