La famille Vernoux : une famille de champions. 1ère partie : Jean-Pierre Vernoux le doyen

Bon sang ne saurait mentir! La famille Vernoux a assurément quelque chose d’exceptionnel. Une lignée de champions dont l’histoire commence dans les années 60.

Jean-Pierre Vernoux est le doyen et le premier grand sportif de cette famille. J’ai eu la chance de pouvoir le rencontrer pour qu’il me conte cette histoire. Contrairement à sa descendance qui s’épanouira dans le Water-Polo, c’est dans le football qu’il réalise ses faits d’armes.

Une carrière brève mais intense

Au début des années 60, Jean-Pierre Vernoux fait les beaux jours de Marignane.

Il atteint l’apogée de sa carrière en inscrivant un quintuplé historique contre l’Olympique de Marseille. Il est à ce jour le seul joueur à avoir réussi cet exploit.

L’histoire des Vernoux dans le sport pouvait alors commencer. Malheureusement, sa carrière a été brutalement stoppée par une des blessures que redoute le plus un sportif : les ligaments croisés. A l’époque, contrairement à aujourd’hui, c’est une blessure qui ne pouvait pas se soigner. Il a donc dû mettre un terme à sa carrière. Mais cette blessure ne l’a pas empêché de garder sa passion pour le sport qu’il va d’abord transmettre à son fils Yann, puis à ses petits-enfants Romain, Thomas, Ema et Lili la cadette.

L’équipe de Marignane de 1963-1964. De gauche à droite en bas : EBELE ; JJ MARCEL (international français) ; JP VERNOUX ; SINGIER ; CONSTANTINO (international brésilien)

Le supporter

Il put ainsi continuer à vivre sa passion en tant que supporter. Même si de son propre aveu, il aurait aimé qu’au moins un de ses petits-enfants optent pour le foot, il n’en reste pas moins très fier d’eux. Avec sa femme Michèle, il se rend régulièrement au Cercle des Nageurs de Marseille pour assister aux matchs. Il va même les suivre en déplacement partout en France et en Europe. C’est ainsi, qu’en 2019, lui et sa femme se sont retrouvés à assister à la final de l’euro cup au Monténégro. C’est avec une pointe d’émotion qu’il en parle comme d’un moment « extraordinaire Â».  Il espère pouvoir assister aux Jeux Olympique (JO) de 2024 à Paris et y retrouver ses quatre petits-enfants pour pouvoir les encourager et vivre encore de belles émotions.

Voir ses quatre petits-enfants sélectionnés pour les JO 2024 serait alors le graal pour lui.

Un esprit saint dans un corps saint

Habitant non loin du Cercle des Nageurs, il a eu la chance de souvent les avoir à manger mais attention,

l’alimentation est presque aussi importante que l’entrainement pour un sportif.

Pas question alors de leur servir n’importe quoi, en revanche il faut nourrir tout ce beau monde ce qui demande une bonne logistique surtout avec les quantités qu’il faut préparer pour nourrir des sportifs de ce niveau. Mais heureusement, Michèle est là pour les régaler. Un esprit saint dans un corps saint tel est leur dicton. Jean-Pierre s’efforce de l’appliquer à la lettre en continuant de pratiquer le sport avec un groupe d’amis. Malheureusement depuis le confinement, il ne peut plus en faire autant pour son plus grand désarroi.

La relève

Son fils Yann Vernoux, avait essayé le foot petit avant de se tourner vers la natation pour finalement adopter le Water-Polo à onze ans.

C’est le début d’une nouvelle histoire à suivre dans Le Méridional.

Mayeul LABORDE

En couverture, photo de la collection personnelle de Jean-Pierre Vernoux, ici aux côtés de Jean-Jacques MARCEL