Seul contre tous à Aubagne Le triomphe de Gérard Gazay contre le « Printemps aubagnais »

Gérard Gazay, seul contre tous, a réussi à endiguer à la force du poignet la « vague pastèque » de ce second tour de scrutin et a été brillamment réélu maire d’Aubagne. Il faudra désormais compter avec cette nouvelle personnalité de premier plan du parti républicain dans les Bouches du Rhône.

Si la principale adversaire de Gérard Gazay, Magali Giovannangeli, incarnant l’union de toutes les gauches et une sorte de « Printemps aubagnais » avait fait le plein des voix potentielles de la Gauche et de l’Extrême gauche exprimées au premier tour, elle aurait totalisé plus de 6000 voix et aurait été aisément élue. Mais la politique n’est pas une affaire de mathématique. Son score n’est que de 5641 voix alors que Gérard Gazay recueille, seul, 6270 voix, soit 1900 voix de plus qu’au premier tour de scrutin.

 Ce n’est pas une simple réélection liée à une excellente gestion de la ville dans des conditions financières draconiennes, c’est un triomphe. Oui, un triomphe électoral, en dépit d’une abstention toujours élevée (60 % des inscrits). Car Gérard Gazay est parvenu à l’emporter seul contre le cartel hétéroclite du « Printemps aubagnais », contre la vénérable Joëlle Melin et les manœuvres déloyales de son ancienne colistière Sylvia Barthélémy qui rêvait, non pas de gagner, mais de le faire chuter en s’acoquinant avec la République en Marche.

Ces coalitions opportunistes, souvent fondées sur des rivalités de personnes, n’ont pas convaincu l’électorat aubagnais qui a infligé une gifle cinglante à ce bric-à-brac vindicatif écolo-gauchisant. Le résultat de Gérard Gazay est d’autant plus  remarquable qu’il a fait face à une réelle « vague pastèque » (verte à l’extérieur, rouge à l’intérieur) qui a déferlé dimanche sur tout le territoire.

La preuve, c’est que Magali Giovannangeli,  porte-drapeau de l’union de la Gauche, a amélioré son score de 2652 voix entre les deux tours, bénéficiant à fond de cette vague écolo-anticovid. Mais en face d’elle, il y avait un roc. Un roc bleu, Gérard Gazay, entouré d’une équipe de baroudeurs aubagnais dans l’âme, qui sont allés « chercher les voix avec les dents dans tous les quartiers » et n’ont cessé de labourer le terrain en faisant du porte à porte pendant que leurs adversaires promettaient la lune aux habitants et dénigraient copieusement les élus de Droite et du centre.

      « Le terrain, le terrain le terrain »

« Je n’ai retenu qu’une leçon de Jean-Claude Gaudin en cinquante ans de carrière, confie Léo Mournaud, le doyen de la liste Gazay. Il nous disait, la victoire tient en trois mots : terrain, terrain, terrain. On a simplement suivi son conseil, c’est tout ! »

Cette éclatante victoire de Gazay, à contre-courant de la « vague pastèque », place désormais le maire d’Aubagne au centre des personnalités les plus en vue du département parmi les Républicains avec Nicolas Isnard à Salon, Maryse Joissains à Aix, Lionel De Cala à Allauch, Hervé Granier à Gardanne, Patrick Boré à La Ciotat et Vincent Goyet, le nouveau maire brillantissime de Saint-Mitre les Remparts. Son score éloquent l’autorise même à briguer, s’il le souhaite, la présidence du conseil du pays d’Aubagne et de l’Etoile où il paraît en mesure de l’emporter, quel que soit son adversaire.

Gérard Gazay demeure très humble malgré cette réélection obtenue par mistral contraire et houle en pleine face : « Ma seule ambition, dit-il, c’est de poursuivre le renouveau amorcé à Aubagne. Je n’ai pas répondu une seule fois à la litanie d’insultes et de calomnies de certains de mes adversaires parce que ça ne sert à rien : quand on veut descendre un adversaire par des outrages ou des manœuvres déloyales, eh bien on descend avec lui… »

A Aubagne, les médias socialistes qui se sont mobilisés contre la réélection de Gérard Gazay sont désolés. Ils misaient sur la vague pastèque pour l’évincer une fois pour toutes. C’est raté. C’est Aubagne qui a gagné, avec désormais une personnalité de premier plan qui s’appelle Gérard Gazay et saura rassembler tous les Aubagnais autour d’un projet de renouveau digne de leur magnifique cité.

José D’Arrigo

Rédacteur en Chef du Méridional